Hunter [Dark Romance]

Chapitre 25

Margaret

La jeune femme et ses acolytes débarquèrent à l'hôtel Four Seasons de New York complètement éreintés. Il y avait eu des turbulences importantes pendant le vol et des embouteillages sur la route.

Le nouveau chauffeur et homme à tout faire de Charles Wood leur avait réservé trois chambres au dernier étage. Les deux tueurs vérifièrent celle du juge et se retrouvèrent en tête à tête dans le couloir.

— Veux-tu te joindre à moi ? demanda Sade à Maggie avec un sourire suggestif, mais fatigué.

Elle hocha la tête et ils s'introduisirent dans la chambre. La pièce immense était décorée sobrement dans les tons beiges. Le lit king-size lui fit tout de suite de l'œil. Margaret se déshabilla rapidement et se jeta dedans. Sade la détailla tout en l'imitant : il retira son t-shirt. Un frisson parcourut Maggie quand elle aperçut les muscles saillants de l'homme. Putain, qu'est-ce qu'il était beau ! Avant d'enlever son pantalon, il alla fermer les volets. Il admira quelques minutes la vue de la ville éclairée et se tourna vers la jeune femme.

— Tu as le don d'occulter toutes les choses somptueuses autour de toi, déclara Sade avec un regard brûlant. Je suis face à une des plus belles vues du monde et pourtant ce n'est rien comparé à la vision de toi en sous-vêtements sur des draps blancs.

Margaret sourit bêtement.

— J'aime quand tu me flattes.

Il s'approcha en déboutonnant sa braguette. Malgré la fatigue qui étouffait ses sensations, Margaret dut retenir un soupir quand Sade révéla la bosse de son caleçon. Il la rejoint dans le lit et ils commencèrent à s'embrasser tendrement. Margaret se coula sous les draps et s'enfonça dans le matelas à mémoire de forme. Les lèvres douces et audacieuses de Sade lui caressaient le dos. Elle se sentait tellement bien. Si bien... qu'elle s'endormit. 

Sade

Bon c'était la première fois que cela lui arrivait... il examinait Margaret qui ronflait paisiblement. Elle était si mignonne qu'il en oublia son désir et son amour-propre blessé. La poitrine de son amante se soulevait avec un rythme régulier, c'était hypnotisant. Sade sentit l'épuisement le gagner à son tour. Il ferma les yeux et tomba dans les bras de Morphée.

Une sensation plaisante le tira petit à petit du sommeil. Son sexe dur était entouré par quelque chose de chaud et humide. Encore somnolent, il ouvrit les yeux, mais l'obscurité l'entourait. Un râle lui échappa quand une vague de plaisir le fouetta. Il tâta les draps et comprit ce qu'il se passait : Maggie était en train de le sucer.

— Tu apprécies ce genre de réveil ? susurra-t-elle.

— Putain, ouais.

— C'est pour me faire pardonner de m'être endormie.

La langue de la tueuse tourna autour de son gland et il expira bruyamment. Elle aspira sa queue de haut en bas avec force. Ses poings se fermèrent. Il attrapa le cadre du lit et le serra fermement.

Maggie accéléra ses mouvements. Et comme si ce n'était pas suffisant, elle attrapa ses testicules et les caressa délicatement. Il jura. Tout son corps était contracté. Il sentit l'orgasme arriver avec violence.

— Je vais venir, la prévint-il.

Elle ne se retira pas et continua à le sucer jusqu'à ce qu'il éjacule. Son imagination s'enflamma. Cela redoubla son plaisir. Il jouit en hurlant le nom de Maggie. Il ne pouvait pas la voir, mais il l'entendit distinctement avaler sa semence. Aussitôt, son membre se rengorgea. Il la souleva et la serra dans ses bras.