𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐗𝐕𝐈

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Samedi 16 octobre, 8 heures dans le motel.

Je me réveille tranquillement mais lorsque je me penche pour attraper mon téléphone je sens que quelque chose m'attire à l'opposé, en tournant la tête je remarque Liam qui lui est encore en train de dormir mais ce qui me surprends le plus et que son bras est enroulé autour de ma taille ce qui m'empêche de bouger. Je dois me dépêcher de me sortir d'ici avant qu'il ne se réveille sinon ça serait beaucoup trop embarrassant pour nous deux.

Je lève son bras avec la plus grande délicatesse que je n'ai jamais prise avec lui et sors du lit en accourant dans la salle de bain. Je prends une longue qui m'aide à me remettre les idées en place, comment ça a pu arriver merde, je crois que le pire dans cette histoire est que je n'ai jamais aussi bien dormi en plus mais qu'est ce que je raconte je le déteste, on collabore juste ensemble pour découvrir la vérité. Il faut que ça rentre dans ma foutu tête car ça ne doit plus jamais arriver.

Je suis conne.

Conne.

Conne.

Après une bonne demi-heure à me rafraîchir les esprits, je sors enfin de la salle de bain mais en retournant dans la chambre pour réveiller ce gros paresseux de Liam je constate qu'il n'est plus là. Par contre il y a du bruit en provenance de la porte quelqu'un essaie de l'ouvrir mais il galère et si c'était le gars à capuche qui m'envoie des messages qui tente de rentrer pour se débarrasser de moi, je me précipite alors vers la table de chevet pour attraper la lampe comme arme et je me positionne derrière la porte. Le clip du verrou retentit et la porte s'ouvre je vois une ombre qui s'avance et sans attendre je saute sur l'intru et le frappe mais celui-ci crie quelque chose.

- AMALYA !!

Je regarde l'homme qui vient de pénétrer dans ma chambre et je me rends compte que ce n'était autre que Liam et merde si il ne me détestait déjà pas avat pour la gifle que je lui ai mise à la rentrée là c'est clair qu'il va me tuer.

- Merde désolé Liam je pensais que t'était un taré qui voulait entrer dans la chambre, explique-je.

- Décidément me frapper c'est devenu une habitude pour toi, dit-il.

- J'ai pas fait exprès je t'ai dit et en plus je ne savais même pas que c'était toi.

- Nan mais c'est vrai t'as pas remarqué que j'étais parti et que ducoup c'était possible que ce soit moi qui rentre.

- T'avais qu'à me prévenir aussi, tu te barres sans prévenir imbécile, m'emporte-je.

- Tu m'insultes alors que j'ai eu la gentillesse de te ramener le petit déjeuner, souffle t-il.

- Bon ok t'es pardonnée pour cette fois, avoue-je.

- Pardonné? tu rigoles je te ramène à manger et toi tu tentes de m'assommer avec une lampe, s'exclame t-il.

- Okk j'avoue que j'ai peut-être un peu abusé.

- Un peu rien que ça.

- Bon allez on va pas en discuter toute la matinée, je te rappelle qu'on a quelqu'un à aller voir alors ramasse tes affaires et on ira, suggére-je.

Deux heures et demie plus tard, à Philadelphie.

Nous cherchons la maison du suspect qui loge apparemment au 408 Brown Street.

- On est arrivés, l'informe-je.

Il se tourne vers moi et dit.

- Bon je vais le voir.

Il se pivote vers la portière pour la déverrouiller mais je le retient.

- Pourquoi toi après tout c'est moi qui est voulu venir le voir alors à moi d'y aller.

Under TreasonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant