𝐇𝐈𝐆𝐇 𝐀𝐂𝐇𝐈𝐄𝐕𝐄𝐑𝐒 | 𝘵. 𝘰𝘪𝘬𝘢𝘸𝘢 𝘹 𝘳𝘦𝘢𝘥𝘦𝘳

5 - encelade

Encelade est le corps le plus brillant du système solaire or il n'est fait que de glace.

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note sur les abréviations:
• (b/p): boisson préférée
• (p/p): parfum préféré. les deux vont ensemble, par parfum, je sous-entends une odeur ou un goût, type glace.

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Le lendemain, je me réveillai vers 11 heures alors que le soleil perçait déjà à travers mes volets avec insistance. Le temps de m'étirer, de refaire mon lit et je descendais déjà dans ma cuisine pour trouver ma mère en train de porter deux grands sacs de course depuis l'entrée.

— Oh coucou ma fille ! Bien dormi ? elle me salua.

— Oui oui - toi ?

Elle dodelina la tête et montra les sacs à ses pieds. J'en pris un et le portai jusqu'à la table de la cuisine. Avant de commencer à ranger je chopai un biscuit au chocolat à grignoter au fond d'un pot à moitié vide. Je croquai à pleine dents puis fronçai les sourcils et pris le temps de lire l'étiquette : Palets aux raisins secs... Je regardai les points noirs dans les biscuits, tant pis pour le chocolat...

Pendant que je rangeai le frigo, j'entendis ma mère dans mon dos me dire :

— Tout à l'heure on prendra la voiture, je viendrai te chercher vers 6h30. Tu pourras attendre dans le hall au chaud.

Je hochai la tête et fermai enfin le frigo.

— Je vais aller faire mes devoirs, on partira vers quelle heure ?

— 16 heures je pense, je dois aller à un rendez-vous aussi, elle répondit en pointant le calendrier sur le frigo.

Je levai un pouce et retournai enfin dans ma chambre, le ventre toujours vide. Une fois que mon lit fut fait, je m'assis sur mon bureau et sortis le premier cahier sur ma pile.

"C'est parti..."

☆ ☆ ☆

En lançant un regard à ma pendule, je vis enfin l'heure que j'attendais, 15 heures. Je laissai tomber mon stylo et fermai mon cahier sans demander mon reste. Mon bureau qui était encore ordonné il y a quelques heures ressemblait maintenant à un champ de bataille avec des stylos partout mais aussi des cahiers ouverts à des pages aléatoires et une assiette vide posée sur le coin. Mais au moins, j'avais couvert mon programme pour la matinée, une pression en moins pour le reste de la
journée...

Je me levai enfin et cherchai quelque chose à porter pour la fin de la journée. Mon dévolu tomba naturellement sur la même tenue que je portais chaque semaine : un haut de ma couleur préférée et un jean. En vitesse, je me lavai le visage et brossai mes dents puis fourrai des essentiels dans un sac.

Dans l'entrée, ma mère était déjà prête, en train de mettre ses chaussures. Je posai au passage mon assiette dans l'évier et enfilai mes chaussures à mon tour. Comme prévu, le départ se fit à 16 heures pétantes, les petits chiffres rouges sur le tableau de bord de la voiture me l'indiquant.

Nous prîmes le même chemin, au virage près, que la semaine précédente et je vis sur un trottoir le fameux arrêt de bus auquel Oikawa m'avait causé une frayeur. Après environ une demi heure depuis la maison, j'étais de retour devant la grande boîte de verre et de béton qui n'avait pas changé d'un poil.

— Je te laisse ici ! Si il y a un imprévu je te laisserai un message mais tout devrait se passer parfaitement, ma mère pépia à mon côté.