Chapitre 67

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Paul :  Reste avec moi, Maryssa. L'ambulance arrive. Tiens bon.

Je me souviens vaguement des lumières clignotantes et des voix autour de moi avant de sombrer dans l'inconscience. À l'hôpital, les médecins diagnostiquèrent un virus qui, combiné à ma faiblesse due à l'anorexie, avait causé mon état critique. Ils m'admirent en soins intensifs, et peu après, je tombai dans le coma.

Pour Paul, ce fut un coup dévastateur. Il passait ses journées et ses nuits à mes côtés, tenant ma main et priant pour que je me réveille. Greggy était avec lui, couché à mes pieds, comme s'il savait que sa présence réconfortante pouvait aider.

Le médecin entra dans la chambre, son visage grave.

Médecin :  Paul, nous faisons tout notre possible. Maryssa est très faible, et son état est critique. Nous devons surveiller de près son état de santé.

Paul :  Je comprends, docteur. S'il vous plaît, faites tout ce que vous pouvez pour elle.

Les jours passèrent, chaque minute pesant lourdement sur Paul. Il ne quittait jamais mon chevet, parlant doucement à mon oreille, me racontant des souvenirs heureux et des plans pour l'avenir.

Paul :  Maryssa, tu es la personne la plus forte que je connaisse. Tu peux te battre contre ça. Nous avons tant de choses à vivre ensemble. Je t'aime tellement.

Mes parents, Connor et Mariana, arrivèrent rapidement à l'hôpital, leur inquiétude visible dans leurs yeux. Ils prirent Paul dans leurs bras, partageant leur force avec lui.

Connor :  Nous sommes ici, Paul. Nous traverserons cela ensemble.

Mariana :  Maryssa est une battante. Elle surmontera cette épreuve.

Mon frère Marvin arriva peu de temps après, la fatigue et l'inquiétude se lisant sur son visage. Il serra Paul dans ses bras, essayant de lui transmettre un peu de réconfort.

Marvin :  Paul, je suis désolé d'apprendre ce qui arrive à Maryssa. Comment vas-tu tenir le coup ?

Paul :  C'est dur, Marvin. Mais je sais que Maryssa est forte. Elle va s'en sortir.

Marvin s'assit à côté de mon lit, tenant ma main et me parlant doucement, espérant que sa voix pourrait m'atteindre.

Marvin :  Maryssa, c'est Marvin. Je suis là. Tu es si forte, petite sœur. Nous avons besoin de toi. Paul a besoin de toi.

Les jours se transformèrent en semaines, puis en mois et malgré les efforts des médecins, mon état restait critique. Paul commença à perdre espoir, mais il n'abandonna jamais.

Un soir, alors qu'il tenait ma main, il murmura une prière silencieuse. C'est alors que je ressentis un léger mouvement de mes doigts, un signe presque imperceptible mais suffisant pour ranimer l'espoir dans son cœur.

Paul :  Maryssa, tu m'entends ? Donne-moi un autre signe, s'il te plaît.

Peu à peu, je commençai à réagir aux stimuli, mon corps montrant des signes de lutte contre le virus. Les médecins remarquèrent les changements et intensifièrent les soins.

Paul :  Tu vois, Maryssa ? Tu es en train de te battre. Continue. Nous avons tous besoin de toi.

Finalement, après des semaines de lutte, je commençai à émerger du coma. Ouvrir les yeux et voir Paul à mes côtés, les larmes aux yeux, me donna un sentiment de soulagement et de gratitude immense.

Maryssa :  Paul...

Paul :  Maryssa ! Oh mon Dieu, tu es réveillée. Je savais que tu pouvais le faire. Je t'aime tellement.

Marvin entra dans la chambre peu de temps après, son visage s'illuminant en me voyant éveillée. Il s'approcha rapidement et me serra doucement la main.

Marvin :  Maryssa, tu es revenue. Je savais que tu étais forte. Nous sommes tous ici pour toi.

La route vers la guérison serait longue, mais entourée de l'amour et du soutien de Paul, de Marvin et de ma famille, je savais que je pouvais surmonter cette épreuve. Nous avions traversé tant de choses ensemble, et ce défi ne ferait que renforcer notre amour et notre détermination à vivre pleinement chaque instant de notre vie ensemble.

Mon aventure avec Paul Wesley. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant