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Au petit matin, alors que les premières lueurs du jour apparaissaient, je me tournais vers Paul, la voix tremblante.

Maryssa :(en larmes) Paul, je veux rentrer à New York. Je ne peux plus rester ici.

Paul, visiblement dépassé par les événements, hocha la tête, sachant que c'était peut-être la meilleure solution pour le moment. Peu de temps après, Ian et Nikki arrivèrent, inquiets et prêts à nous soutenir. Ils prirent immédiatement en charge Thomas, permettant à Paul de se concentrer sur moi.

Nikki : (doucement) Maryssa, nous sommes là pour toi. On va s'occuper de Thomas et de tout le reste. Ne t'inquiète pas.

Maryssa :(les larmes aux yeux) Merci, Nikki. Merci, Ian. Je ne sais pas comment je vais surmonter tout ça.

Ian : (sérieusement) Tu n'es pas seule, Maryssa. On est tous là pour toi.

Pendant ce temps, Paul, sentant mon désarroi et ma colère envers Emily, prit une décision difficile mais nécessaire.

Paul : (résolu) Maryssa, je pense que pour ton bien-être, on va rentrer à New York pour un moment. Tu as besoin de te sentir en sécurité, et peut-être que retrouver tes repères t'aidera.

Je hochai la tête, reconnaissante pour sa compréhension. Je savais que Paul essayait de faire ce qu'il y avait de mieux pour moi, même s'il était lui-même perdu face à la situation.

En préparant nos affaires pour le départ, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une profonde amertume envers Emily. Je lui en voulais terriblement de m'avoir mise dans cette situation et décidai de couper les ponts avec elle, du moins pour le moment.

Maryssa :(s'adressant à Paul) Je ne veux plus parler à Emily. Elle m'a mise en danger, et je ne peux pas lui pardonner pour ça.

Paul : (compréhensif) Je comprends, Maryssa. On fera ce qui te semble le mieux.

Ian et Nikki, toujours présents pour nous soutenir, nous aidèrent à organiser notre retour à New York. Ils s'occupèrent de Thomas et de Greggy, nous permettant de nous concentrer sur nos préparatifs.

Le vol vers New York se fit dans un silence lourd, ponctué par mes sanglots occasionnels et les tentatives de Paul pour me réconforter. Une fois arrivés, nous fûmes accueillis par Marvin, qui nous offrit tout son soutien et son aide.

De retour dans notre ancien appartement, je sentis une vague de soulagement me submerger. C'était un espace familier, un refuge où je me sentais en sécurité.

Pendant une semaine, je restai enfermée dans notre chambre, recroquevillée en boule sur le lit. Je ne parlais plus à personne, ne mangeais presque rien, et ne sortais que pour allaiter Thomas quand il avait besoin de moi. La douleur et la peur m'avaient envahie, me plongeant dans un état de détresse profonde. Paul, malgré tous ses efforts pour me réconforter, semblait de plus en plus désespéré et coupable de ne pas avoir pu me protéger comme il le fallait.

Marvin était incroyablement présent, essayant de soulager Paul autant que possible. Il passait du temps avec Thomas, veillant à ce que notre fils soit bien pris en charge pendant que Paul tentait de s'occuper de moi. Un soir, alors que Paul et Marvin discutaient dans le salon, j'entendis leur conversation.

Marvin : (sérieux) Paul, je pense vraiment que Maryssa a besoin de voir un professionnel. Elle ne peut pas rester dans cet état. Ça ne fait que prolonger sa souffrance.

Paul : (désespéré) Je sais, Marvin. J'ai essayé de lui en parler, mais elle refuse. Je ne sais plus quoi faire. Je me sens tellement coupable de ne pas avoir été là pour la protéger.

Marvin : (compatissant) Ce n'est pas ta faute, Paul. Tu as fait tout ce que tu pouvais. Mais maintenant, il faut qu'elle obtienne de l'aide professionnelle. Peut-être que si je lui en parle, elle m'écoutera.

Paul soupira, visiblement épuisé et rongé par la culpabilité. Il hocha la tête, acceptant la proposition de Marvin. Le lendemain, Marvin vint me voir dans la chambre, s'asseyant doucement sur le lit à mes côtés.

Marvin : (doucement) Maryssa, je sais que tu traverses un moment extrêmement difficile. Mais tu ne peux pas continuer comme ça. Nous sommes tous inquiets pour toi, et je pense vraiment que parler à un professionnel pourrait t'aider.

Je restai silencieuse, les larmes coulant sur mes joues. L'idée de parler à un étranger de ce que j'avais vécu me terrifiait.

Marvin : (insistant mais doux) S'il te plaît, Maryssa. Fais-le pour toi, pour Paul, et pour Thomas. Tu mérites de guérir et de retrouver un semblant de paix. Nous serons là pour toi, à chaque étape.

Je regardai Marvin, touchée par sa sincérité et son souci pour moi. Une part de moi savait qu'il avait raison, que je ne pouvais pas continuer à vivre dans cet état de désespoir. Mais l'autre part de moi avait peur d'affronter ce que j'avais vécu.

Maryssa :(faiblement) D'accord, Marvin. Je vais essayer.

Marvin sourit, soulagé, et alla annoncer la nouvelle à Paul. Quelques jours plus tard, Paul prit rendez-vous avec un thérapeute spécialisé dans les traumatismes. Il m'accompagna au premier rendez-vous, me tenant la main tout le long du trajet.

Le thérapeute, une femme chaleureuse et compréhensive nommée Dr. Miller, m'accueillit avec douceur. Elle me mit à l'aise, m'assurant que j'étais en sécurité et que nous allions travailler ensemble pour surmonter cette épreuve.

Dr. Miller : (doucement) Maryssa, je suis là pour t'aider. Prends ton temps, parle quand tu te sens prête. Il n'y a aucune pression.

Les premières séances furent difficiles, mais petit à petit, je commençai à exprimer mes peurs et mes douleurs. Paul me soutenait à chaque instant, m'encourageant et me montrant qu'il était là pour moi. Marvin et le reste de notre famille continuaient de nous entourer de leur amour et de leur soutien.

Mon aventure avec Paul Wesley. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant