Mon aventure avec Paul Wesley.

Chapitre 33

Je sentais la tension s'épaissir dans l'atmosphère, mais je savais qu'il était temps de partager la vérité avec la famille de Paul.

Malgré l'embarras et l'inconfort, je pris une profonde inspiration et pris la parole avec détermination.

Maryssa : Je vais vous dire la vérité.

Maintenant que Paul et moi sommes de nouveau ensemble, je pense que vous avez le droit de savoir.

Paul tenta de m'arrêter doucement.

Paul : Ne te sens pas obligée, mon cœur...

Maryssa : Quand Paul m'a quittée le 14 août, ma vie s'est arrêtée. J'ai traversé une période très sombre. J'ai perdu la parole, je me suis scarifiée et j'ai fait plusieurs tentatives de suicide. Un an plus tard, mon frère Marvin m'a trouvé un emploi en tant que maquilleuse sur le tournage de Vampire Diaries, et c'est à ce moment-là que Paul et moi avons recommencé à nous fréquenter.

Je sentis les regards emplis de peine des sœurs de Paul. Paul posa sa main sur ma cuisse pour me montrer son soutien. C'était difficile d'ouvrir ainsi mon cœur et de révéler ces moments sombres de mon passé, mais je savais que c'était nécessaire pour que la famille de Paul comprenne.

Après un moment de silence, Tomasz prit doucement la parole, ses yeux exprimant à la fois tristesse et compréhension.

Tomasz : Maryssa, je suis désolé d'apprendre tout ce que tu as traversé. Je comprends maintenant pourquoi tu n'as pas pu nous contacter à ce moment-là. Nous aurions dû être plus attentifs.

Les mots de Tomasz me touchèrent profondément. Agnieszka, visiblement émue, prit ma main avec douceur.

Agnieszka : Mon Dieu, ma chérie, je ne savais pas que tu traversais de telles épreuves. Nous aurions aimé être là pour toi.

Les larmes me montèrent aux yeux, submergée par le soutien sincère de la famille de Paul. Je leur en étais reconnaissante.

Maryssa : Merci beaucoup, Agnieszka, Tomasz. Je suis désolée de ne pas avoir pu vous en parler plus tôt. Je suis reconnaissante pour votre accueil chaleureux malgré tout.

Paul, toujours à mes côtés, me serra doucement dans ses bras, exprimant son soutien silencieux mais profond. Ce moment de partage avait été difficile, mais il avait renforcé notre lien familial, nous permettant de regarder vers l'avenir avec plus de compréhension et d'amour.

Je sentis le poids de la peine dans les yeux des sœurs de Paul, particulièrement chez Monika, Julia et Leah. Leur visage exprimait une profonde empathie et tristesse pour ce que j'avais traversé seule.

Monika prit doucement la parole, ses mots empreints de douleur pour moi.

Monika : Maryssa, je suis tellement désolée que tu aies dû traverser tout cela seule. Nous aurions dû être là pour toi, peu importe les circonstances.

Julia et Leah hochèrent la tête en signe d'accord, leurs yeux montrant qu'elles partageaient les mêmes regrets.

Julia : C'est tellement dur à entendre... Nous aurions aimé te soutenir, Mary.

Leah ajouta doucement : Nous sommes là pour toi maintenant.

Les paroles réconfortantes des sœurs de Paul m'émurent profondément. Malgré la tristesse de cette révélation, je sentis un début de soulagement en partageant enfin cette part de mon passé avec eux.

Maryssa: Merci, Monika, Julia, Leah. Cela signifie beaucoup pour moi de savoir que vous êtes là maintenant. Je suis désolée de vous avoir inquiétés et de ne pas avoir pu vous en parler plus tôt.

Paul me serra encore plus fort dans ses bras, exprimant son amour et son soutien indéfectibles. Ensemble, nous avions traversé des épreuves difficiles, mais ce moment de vérité nous rapprocha encore plus en tant que famille.

Paul, remarquant la tension émotionnelle dans la pièce après nos échanges sincères, décida de détendre l'atmosphère avec quelques blagues.

Paul : Eh bien, maintenant que les secrets sont dévoilés, je suppose que je devrais aussi vous dire que Maryssa aime chanter sous la douche et qu'elle ne sait jamais faire cuire les pâtes sans les brûler !

Son humour léger fit sourire tout le monde, apportant un léger soulagement bienvenu après les moments intenses que nous avions partagés.

Maryssa : Eh, je ne suis pas si mauvaise que ça avec les pâtes !

Les sœurs de Paul rirent doucement, et même Agnieszka esquissa un sourire, semblant plus détendue. Ces petits instants de légèreté étaient précieux, permettant à chacun de respirer et de se sentir plus à l'aise après les émotions fortes qui venaient d'être exprimées.

Paul continua de raconter des anecdotes amusantes et de partager des souvenirs joyeux, aidant à renforcer les liens familiaux dans un cadre plus léger et plus heureux.

Une fois la soirée terminée, nous sommes rentrés à la maison. Une fois tous les deux couchés...

Paul : Comment tu vas ?

Maryssa : Tellement bien. La douleur est loin, très loin. Je suis tellement contente d'avoir revu ta famille.

Paul : Ça m'a fait du bien aussi, ça m'a reboosté.

Maryssa : Ils restent combien de temps ?

Paul : Ils te dérangent déjà ?

Maryssa : Oh non ! Pas du tout.

Paul : Je rigole, ils restent là jusqu'à dimanche.

Nous avons ri ensemble, partageant un moment de légèreté après les récents moments d'intensité émotionnelle avec sa famille. C'était rafraîchissant de voir Paul aussi détendu et de sentir une atmosphère plus joyeuse s'installer à la maison.

Dans cet élan de complicité, nous avons passé un moment intense.