Chapitre 73

6 2 0
                                    



Le lendemain, la convention se déroula à merveille. Les fans étaient nombreux et enthousiastes, et les panels furent un succès. Pendant que Paul était sur scène, je restai dans les coulisses, observant avec fierté son interaction avec les fans. Lors de ses moments de pause, nous échangions des sourires complices et des regards pleins de tendresse.

À la fin de la journée, Paul et moi nous retrouvâmes pour un dernier panel ensemble. Les fans nous posèrent des questions sur nos projets futurs, nos souvenirs favoris, et sur notre vie de couple. Nous répondîmes avec sincérité et humour, partageant notre bonheur avec eux.

Après le panel, nous fîmes une dernière tournée des stands, signant des autographes et prenant des photos avec les fans. L'amour et le soutien que nous recevions étaient incroyables et nous réchauffaient le cœur.

De retour à l'hôtel ce soir-là, épuisés mais heureux, nous nous allongeâmes sur le lit, main dans la main.

Paul :  Cette convention était vraiment spéciale. Merci d'avoir été là, Maryssa.

Maryssa :  C'était un plaisir. Voir à quel point tes fans t'aime et te soutiennent, c'est incroyable.

Nous nous endormîmes rapidement, nos cœurs remplis de gratitude et d'amour. La convention avait été un succès, et nous étions prêts à affronter les prochains défis ensemble, unis et plus forts que jamais.

Après une semaine bien remplie en Australie, nous prîmes l'avion pour rentrer chez nous. Le vol fut long, mais nous étions heureux de retrouver notre routine et notre maison. Paul et moi étions installés côte à côte dans l'avion, discutant de nos souvenirs de la convention et planifiant nos projets futurs.

Paul :  C'était vraiment une belle aventure. J'ai adoré chaque instant passé avec toi.

Maryssa :  Moi aussi. Ça m'a fait du bien de sortir et de voir autant de soutien de la part des fans.

Paul :  On a vraiment de la chance de les avoir.

À notre arrivée, nous récupérâmes nos bagages et prîmes un taxi pour nous rendre chez Marvin, où Greg nous attendait. En arrivant, Marvin nous accueillit chaleureusement à la porte.

Marvin :  Salut vous deux ! Alors, ce voyage en Australie ?

Paul :  C'était incroyable, merci d'avoir veillé sur Greg pour nous.

Marvin :  Pas de souci, il s'est très bien comporté. Il vous a manqué, c'est certain.

Greg, notre fidèle compagnon à quatre pattes, nous accueillit avec des aboiements joyeux et une queue qui remuait frénétiquement. Paul le caressa affectueusement.

Paul :  Salut, mon garçon ! Tu nous as manqué.

Maryssa :  On est rentrés, Greg. Prêt à rentrer à la maison ?

Après avoir discuté un moment avec Marvin et partagé quelques anecdotes de notre voyage, nous prîmes Greg et rentrâmes chez nous. L'air frais de la maison nous fit du bien, et nous nous installâmes confortablement dans le salon, Greg couché à nos pieds.

Paul :  Ça fait du bien de rentrer, hein ?

Maryssa :  Oui, ça fait du bien. J'adore voyager, mais rien ne vaut la maison.

Nous passâmes le reste de la soirée à déballer nos affaires, à raconter nos aventures à Greg, et à nous détendre. Paul prépara un dîner simple mais délicieux, et nous finîmes la soirée en regardant un film, blottis l'un contre l'autre sur le canapé. Je fini par m'endormir dans ses bras.

Le lendemain, je me préparai pour un rendez-vous médical crucial. Paul, toujours soucieux de mon bien-être, m'accompagnait avec appréhension.

Paul :  Ne t'inquiète pas, tout ira bien. On va juste voir ce que dit le médecin.

Moi :  J'espère que les nouvelles seront bonnes.

En arrivant à la clinique, nous fûmes accueillis par le Dr. Mitchell, qui avait suivi mes problèmes de santé depuis le début. Après quelques examens et une discussion approfondie, le médecin prit un air grave.

Dr. Mitchell :  Maryssa, malgré tous vos efforts, vous n'avez pas pris suffisamment de poids. Votre état est encore critique et nous pensons qu'une hospitalisation est nécessaire pour stabiliser votre condition.

Moi : (secouant la tête) Non, je ne veux pas être hospitalisée de nouveau. Je peux gérer ça à la maison. J'ai fait des progrès, je peux continuer ainsi.

Paul : (prenant ma main) Maryssa, s'il te plaît, écoute le docteur. Je sais que tu veux rester à la maison, mais ta santé passe avant tout. C'est important.

Moi :  Non, Paul. Je refuse. Je peux le faire. Je veux juste être avec toi et Greg, pas à l'hôpital.

Le Dr. Mitchell regarda Paul, cherchant du soutien.

Paul : (avec une voix douce mais ferme) Maryssa, je comprends ce que tu ressens, mais ta santé est primordiale. Tu es trop importante pour moi. Je ne veux pas te perdre. S'il te plaît, fais-le pour nous, pour notre avenir.

Moi : (les larmes aux yeux) Pourquoi tu ne m'écoutes pas, Paul ? Je sais ce que je ressens. Je ne veux pas retourner là-bas.

Paul serra doucement ma main, essayant de transmettre son amour et sa compréhension à travers ce simple geste.

Paul :  Je t'écoute, Maryssa. Et je comprends. Mais parfois, on doit prendre des décisions difficiles pour notre bien. Je serai avec toi à chaque instant, je te promets. Mais s'il te plaît, accepte cette hospitalisation.

Après une longue hésitation et voyant la détermination dans les yeux de Paul, je finis par céder. J'acceptai d'être hospitalisée, mais une fois dans ma chambre, je me refermai sur moi-même, refusant de parler à Paul.

Paul : (essayant de s'approcher de moi) Maryssa, je suis désolé. Je veux juste ce qu'il y a de mieux pour toi.

Moi : (lui tournant le dos) Laisse-moi. J'ai besoin d'être seule.

Paul, dévasté, quitta la chambre, promettant de revenir plus tard. Il espérait de tout cœur que je comprendrais un jour qu'il n'avait agi que par amour et souci pour moi.

Je me renfermai complètement sur moi-même après avoir accepté l'hospitalisation. Paul passait chaque jour à mes côtés, tentant de me parler, de me réconforter, mais je refusais de lui répondre. Le silence pesait lourd entre nous.

Paul : (essayant de garder espoir) Maryssa, Noël approche. Dans deux semaines, je te promets que tu seras à la maison, avec moi et Greg. Mais pour ça, il faut que tu fasses des efforts. Je sais que tu en es capable.

Je ne répondis pas, fixant obstinément le mur. Paul soupira profondément, la douleur visible dans ses yeux. Il était désespéré de me voir dans cet état. Finalement, il prit une décision difficile et appela Candice, une de mes amies les plus proches.

Paul : (au téléphone avec Candice) Je ne sais plus quoi faire, Candice. Elle ne me parle plus. Elle ne fait aucun effort. J'ai besoin de ton aide

Mon aventure avec Paul Wesley. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant