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Deux heures plus tard, les garçons revinrent des courses, les bras chargés de sacs. Dès qu'ils franchirent la porte, Ian prit la parole, visiblement amusé et légèrement embarrassé.

Ian : Vous ne devinerez jamais ce que Paul m'a fait au supermarché.

Paul (souriant) : Oh, allez, c'était pour rigoler.

Ian : Il a mis des objets ... sexuels et des stimulants dans le panier, puis a dit à voix haute que c'était pour m'aider. Tout le monde nous regardait !

Nikki (éclatant de rire) : Sérieusement ? Paul, tu es terrible !

Paul : Il fallait bien que je me venge de ce matin, non ?

Ian : Je me suis retrouvé à essayer d'expliquer que ce n'était pas pour moi, mais personne ne m'a cru !

Maryssa : Je ne suis même pas surprise. Vous deux êtes incroyables.

Paul : Tu aurais dû voir sa tête, c'était énorme.

Nous continuâmes à rire et à plaisanter en rangeant les courses et en préparant le dîner. L'atmosphère était détendue et joyeuse, et je ne pouvais m'empêcher de me sentir reconnaissante d'être entourée de personnes aussi formidables. C'était le début d'une soirée prometteuse, pleine de rires et de complicité.

Le soir, après une journée bien remplie et de nombreux rires, nous nous préparâmes à aller nous coucher. Une fois dans la chambre, Paul me regarda avec ce regard familier, celui qui disait clairement ce qu'il voulait.

Paul : Tu sais, j'ai vraiment envie de toi, là.

Maryssa : Paul, on est chez des gens. Ça me met mal à l'aise...

Paul : Ce sont des amis proches, ils comprendraient. On peut être discrets.

Maryssa : Ce n'est pas une question de discrétion. Je ne suis juste pas à l'aise de faire ça ici.

Paul : Sérieusement ? On est mariés, ce n'est pas comme si on faisait quelque chose de mal.

Maryssa : Ce n'est pas le problème, Paul. J'ai juste besoin de respecter l'espace des autres. Ce n'est pas notre maison.

Paul (fronçant les sourcils) : Mais on ne dérange personne, Maryssa. On est dans notre chambre, on peut faire ce qu'on veut.

Maryssa : Pourquoi est-ce si important pour toi de le faire ici, ce soir ? On peut attendre d'être chez nous.

Paul : Parce que j'ai envie d'être proche de toi, maintenant. C'est tout.

Maryssa : Et moi, j'ai juste besoin de me sentir à l'aise. Je n'y arrive pas ici, pas maintenant.

Paul : Tu fais passer tes gênes avant nous, c'est ça ?

Maryssa (énervée) : Ne me fais pas sentir coupable pour ça, Paul. J'ai mes limites, respecte-les.

Paul (soupirant) : D'accord, d'accord. Je suis désolé. Je ne voulais pas te mettre la pression.

Maryssa : Merci. Je t'aime, Paul. Mais j'ai besoin de me sentir à l'aise pour être bien avec toi.

Paul : Je comprends. Je t'aime aussi. J'ai juste tellement envie de toi parfois que je n'y pense pas.

Maryssa : On en parlera à la maison, d'accord ? Je te promets qu'on trouvera un moment rien que pour nous.

Paul : D'accord, je vais me calmer. Bonne nuit, mon amour.

Maryssa : Bonne nuit, Paul.

Nous nous allongeâmes côte à côte, et malgré la tension du moment, je sentis Paul se rapprocher de moi pour me prendre dans ses bras. Cette proximité me rassura, et je m'endormis en me disant que même si nous avions des désaccords, l'essentiel était que nous nous aimions et respections nos sentiments mutuels.

Thomas se réveilla encore deux fois dans la nuit. Le lendemain, je me réveillai avec un sentiment de contrariété persistant à cause de la réaction de Paul la veille. J'essayai de faire comme si de rien n'était, mais Ian, avec son regard perçant, remarqua rapidement que quelque chose n'allait pas.

Ian : Maryssa, ça va ? Tu sembles préoccupée.

Maryssa : Oh, c'est rien. Juste un peu fatiguée, c'est tout.

Ian : Non, je vois bien qu'il y a autre chose. Viens, on va parler un peu.

Il m'emmena dans le jardin, loin des oreilles indiscrètes. Je pris une profonde inspiration avant de lui raconter ce qui s'était passé la veille.

Maryssa : C'est Paul. Hier soir, il voulait... enfin, tu vois, et je ne me sentais pas à l'aise de faire ça ici, chez vous. On s'est un peu pris la tête.

Ian : Ah, je comprends. Écoute, tu n'as pas à te sentir gênée ou pressée. Ce que tu fais avec Paul, c'est entre vous deux, et personne n'a à juger ça.

Maryssa : Je sais, mais je me sens juste mal à l'aise ici, comme si je devais respecter un certain espace.

Ian : C'est normal de vouloir du respect et de l'intimité, mais ne te mets pas de pression inutile. Vous êtes ici en famille, et on comprend que les choses puissent être compliquées après un bébé. Prends ton temps et fais ce qui te semble juste pour toi.

Maryssa : Merci, Ian. Ça me fait du bien de t'en parler.

Ian : Toujours là pour toi. Et n'hésite pas à en parler à Paul, il comprendra mieux ton point de vue si tu lui expliques calmement.

Nous retournâmes à la maison, et je me sentais un peu plus légère après avoir parlé à Ian. Je savais qu'il avait raison : Paul et moi devions simplement discuter et trouver un terrain d'entente. Mais pour l'instant, je devais essayer de ne pas laisser cette dispute gâcher notre journée.

Paul : (embrassant Maryssa sur la tête) Bonjour, mon cœur.

Maryssa : (tentant de sourire) Bonjour, Paul.

Nikki : (observant la scène, puis jetant un regard à Ian) Tout va bien ?

Ian : (souriant et lançant un clin d'œil à Nikki) On en parlera après.

Pour détendre l'atmosphère, Ian commence à faire des blagues et à raconter des histoires amusantes.

Ian : (riant) Vous savez, une fois, j'ai essayé de cuisiner un dîner romantique pour Nikki et j'ai fini par déclencher l'alarme incendie !

Nikki : (riant) C'était mémorable. La cuisine était remplie de fumée, et on a dû manger des sandwichs à la place.

Paul : (souriant légèrement) Ça me rappelle la fois où Maryssa et moi avons essayé de faire des pâtes et avons oublié de mettre de l'eau dans la casserole. On a eu des pâtes grillées !

Maryssa : (riant doucement) Oui, c'était une vraie catastrophe culinaire.

Ian : (souriant) Hé, pourquoi ne pas aller nous promener cet après-midi ? Ça nous fera du bien à tous.

Nikki : (enthousiaste) Excellente idée ! Bodhi adore les promenades, et les chiens seront ravis de nous accompagner.

Paul : (regardant Maryssa) Ça te dit, chérie ?

Maryssa : (souriant) Oui, ça me ferait du bien.

Nous terminâmes notre petit-déjeuner dans une ambiance un peu plus détendue, grâce aux efforts de Ian pour alléger l'atmosphère. Après avoir pris un moment pour nous préparer, nous nous dirigeâmes tous vers le parc pour une promenade.

Mon aventure avec Paul Wesley. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant