Mon aventure avec Paul Wesley.

Chapitre 32

Dimanche 3 octobre. 10h

Je me réveillai doucement, étirant mes membres dans le lit encore chaud où Paul avait dormi à mes côtés. En me rendant compte qu'il n'était plus là, je me dépêchai d'enfiler rapidement un haut ample et une culotte avant de descendre dans la cuisine.

À ma grande surprise, je tombai nez à nez avec les parents de Paul, Agnieszka et Tomasz, dans la cuisine. Agnieszka me dévisagea avec une expression mêlée de surprise et de désapprobation en voyant ma tenue.

Tomasz : Maryssa ! Je suis tellement heureux de te revoir ! Je suis content que vous vous soyez retrouvés !

Agnieszka : (d'un ton un peu sec) Tu devrais peut-être aller te changer, Maryssa.

Paul : (entrant à ce moment-là) Je suis désolé, j'avais complètement zappé. Mes sœurs sont sorties, mais elles vont arriver bientôt.

Je sentis la gêne monter en moi alors que je regardais Agnieszka, cherchant à éviter son regard désapprobateur. Paul sembla aussi pris au dépourvu, regrettant visiblement de ne pas m'avoir avertie de la présence de ses parents à la maison.

Maryssa : (essayant de détendre l'atmosphère) Je suis désolée, je vais aller me changer tout de suite.

Je remontai précipitamment à l'étage pour choisir une tenue plus appropriée, espérant rectifier cette première impression maladroite.

Paul me rattrapa dans le couloir avant que je n'aie pu monter les escaliers.

Paul : mon cœur, je suis vraiment désolé d'avoir complètement oublié de te dire que mes parents venaient. C'était vraiment maladroit de ma part.

Je lui lançai un regard rassurant, comprenant sa situation délicate.

Maryssa : Ce n'est pas grave. Ces choses arrivent.

Paul : Je vais m'assurer que tout se passe bien, d'accord ?

Je hochai la tête et il m'embrassa rapidement avant de retourner à la cuisine.

Je pris une douche rapide et m'habillai convenablement. Une fois prête, je redescendis et vis que les sœurs de Paul, Monika, Julia et Leah, étaient arrivées. Bien que nous nous connaissions toutes déjà, cela faisait plus d'un an que nous ne nous étions pas vues.

Paul : je fais pas les présentations.

Monika : Maryssa, quel plaisir de te revoir !

Julia et Leah sourirent chaleureusement en signe de bienvenue. La tension initiale causée par ma tenue matinale semblait s'être dissipée avec l'arrivée des autres membres de la famille.

Maryssa : Vous aussi, ça fait vraiment plaisir de vous revoir toutes !

Nous nous étreignîmes chaleureusement, échangeant des nouvelles et des sourires complices. Les retrouvailles étaient empreintes de chaleur et de joie, et je me sentais plus à l'aise maintenant que nous étions tous réunis.

La journée s'écoula agréablement entre discussions animées, rires et souvenirs partagés. C'était comme retrouver une partie de ma propre famille, et je me rendis compte à quel point j'étais chanceuse de faire maintenant partie de la leur.

Le soir venu, nous étions tous réunis au restaurant. La conversation était animée, mais une tension sous-jacente se fit sentir lorsque Tomasz prit la parole.

Tomasz : Je suis fier que tu aies retrouvé la raison, Paul ! Maryssa est une fille en or.

Agnieszka, plus réservée, prit la parole ensuite.

Agnieszka : Malgré votre séparation, tu aurais pu nous donner des nouvelles, Maryssa ! Même si aujourd'hui vous vous êtes retrouvés, nous avons été déçus de ne plus avoir de tes nouvelles. Paul a même pensé que tu étais morte !

Je sentis une vague de malaise m'envahir, regrettant sincèrement de les avoir inquiétés. Paul, sentant ma gêne, prit aussitôt ma défense.

Paul : Attend maman, ce n'était pas entièrement de sa faute. Elle a traversé une période difficile après notre séparation, et je comprends pourquoi elle n'a pas pu vous contacter.

Son soutien me réconforta, mais je sentis aussi le poids de la responsabilité pour ne pas avoir tenu ses parents informés de notre situation.

Maryssa : Je suis vraiment désolée, Agnieszka, Tomasz. Je n'aurais pas dû vous laisser dans l'ignorance.

Agnieszka : Mais tu étais où ?

Paul : Maman, on passe une bonne soirée, est-ce qu'on peut parler d'autre chose ?

La tension dans l'air était palpable, mais Paul tenta de détourner la conversation pour alléger l'atmosphère. Je respirai profondément, reconnaissant son soutien tout en sachant que nous devrions éventuellement aborder cette conversation plus en profondeur.