Chapitre 10 : L'océan et le sable

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Le logo de musique apparaîtra au moment où il faut lancer (et garder en boucle) la musique 🫶🏼

♬  Do I Wanna Know ? — Artic Monkeys
♪  Enjoy the silence — Depeche Mode

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"Un dernier verre ou on part maintenant ?" Demanda Tony en regardant Gabriel.

Ce dernier se demanda bien où ils allaient rentrer. Est-ce que Tony allait lui proposer de le raccompagner ? Probablement. Est-ce qu'il profiterait de cette occasion pour l'embrasser ? Peut-être. Mais était-ce réellement ce que Gabriel visait ? Difficile à dire.

"Va pour un dernier verre," décida t-il.

"Je passe juste aux toilettes," informa Tony.

"Je vais commander, alors," rétorqua Attal.

Les deux hommes se levèrent en même temps, empruntant une direction différente comme les toilettes étaient situées en sous-sol, à l'opposé du bar.

Gabriel arriva au niveau du comptoir et s'y pencha en appuyant ses coudes sur le bois poli. Il n'eut à attendre que quelques secondes avant qu'un barman, impeccablement habillé, ne vienne à lui avec un sourire professionnel.

"Que puis-je vous servir, Monsieur ?" Demanda t-il poliment.

"Une bière et un Long Island Iced Tea, s'il vous plaît," rétorqua Gabriel. "Et je vais régler la note, aussi."

Il sortit sa carte de crédit et l'appuya contre l'appareil. Tandis que l'écran clignotait pour confirmer la transaction, il capta le bruit de pas sur sa droite. Par réflexe, il tourna la tête et aperçut Jordan, sa veste élégamment drapée sur son bras. Le châtain semblait prêt à partir ; en effet, tous ses collaborateurs avaient déjà quitté le bar.

"Il se fait tard, Monsieur Attal," dit-il en souriant, une lueur espiègle dans les yeux. "Il me semble qu'à votre âge, on met du temps à se remettre d'une cuite. Vous devriez rentrer à Matignon."

Gabriel ressentit une pointe d'agacement mêlée à l'irritation familière que Bardella savait si bien provoquer en lui. Il redressa légèrement les épaules, défiant Jordan de sous-estimer sa capacité à encaisser.

"Je suis loin d'être bourré," rétorqua-t-il avec assurance. "Et je suis presque sûr que je tiens mieux l'alcool que vous, Bardella. Vous savez, l'habitude d'aller à des réceptions et des dîners d'affaires, en tant que Premier Ministre... Mais vous ne pourrez jamais vraiment connaître cette sensation."

Le brun accompagna ses paroles d'une moue exagérée, retroussant sa lèvre inférieure dans une parodie de compassion. Jordan arqua un sourcil à cette vision, ses yeux se baissant brièvement vers la bouche de Gabriel avant de revenir à son regard. Il y avait dans ses pupilles une lueur qui brillait plus intensément.

Sous le feu des projecteurs - Bardella x AttalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant