Chapitre 13 : Débat sucré

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Always forever - Cults

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Assis sur les marches de Matignon, Gabriel tira sur sa cigarette et lâcha un nuage de fumée qui rejoignit le paysage obscur de la nuit. Devant lui, le démontage des tentes était en train d'être finalisé, et les invités les plus fêtards se disaient au revoir pour rentrer chez eux. Gabriel en rêvait aussi, mais il était dans l'attente de l'appel de ses meilleurs amis afin de pouvoir aller se coucher. En attendant, il profitait de la brise douce d'un début de nuit.

"C'était une belle journée."

Il releva la tête pour voir Tony arriver à son niveau. Le jeune homme se baissa, de manière à venir s'asseoir à côté de Gabriel, qui hocha la tête en la tournant à nouveau vers ce qu'il regardait auparavant.

"Oui, c'était bien," dit-il, doucement, car l'ambiance de la nuit semblait se prêter à un tel ton. "Vous avez réussi à avoir quelques bonnes images pour le reportage ?"

"Beaucoup, même. C'est super."

"Tant mieux," dit Gabriel.

Il amena sa cigarette à ses lèvres et tira de nouveau une taffe.

"Je peux en avoir une ?" Demanda Tony.

Le brun tourna la tête vers lui. "Tu fumes ?" S'étonna t-il.

"Seulement en soirée," répondit le bouclé avant de rigoler. "Je n'ai pas le temps la journée, de toute manière. Mon métier ne me permet pas trop les pauses clopes, je ne peux pas me permettre d'être accro."

"Moi non plus, pourtant je le suis," sourit le ministre en lui sortant un tube du paquet avant de lui tendre.

Tony s'alluma la cigarette et la glissa entre ses lèvres avant de prendre une longue taffe et de jeter la tête en arrière pour expirer.

Un silence les enveloppa pendant quelques secondes, ponctués par les bruits de logistique dans le fond des jardins, mais c'était agréable.

"Je t'aurais embrassé, si je t'avais raccompagné, hier," parla soudainement le bouclé.

Gabriel tourna lentement la tête vers lui. L'homme le regardait avec ses yeux clairs, qui transpiraient l'honnêteté et la douceur. Toute la journée, Attal avait couru après le challenge et la stimulation, parce que c'était ça, qui lui convenait. Il aurait apprécié si Tony l'avait raccompagné, il aurait apprécié s'il l'avait embrassé... il se serait peut-être même laissé aller, sans jamais se forcer, juste pour se relaxer sans davantage y penser. Mais même lors de cette soirée, le caméraman avait été ce parfait mélange entre douceur et sympathie ; pourtant, Gabriel l'avait terminé avec le gout du défi.

Sous le feu des projecteurs - Bardella x AttalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant