Chapitre 1 : Stéphanie Meyer

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Dès les premières lueurs du jour suivant, le projet fut présenté à l'ensemble du gouvernement ; même si Gabriel était le Ministre de tous, il était du protocole de discuter du sujet en réunion. Il n'y eut pas réellement le temps d'en parler, car le Président la République, assis en bout de table, hocha la tête vigoureusement et déclara : "C'est un très bonne idée."

"Une bonne idée ?" rebondit le Ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Gabriel ne s'attendait pas à autre chose de sa part, que de remettre en question ses mises en place. Macron arqua un sourcil à son attention, ce qui força le quarantenaire à s'expliquer : "Monsieur le Président, je ne vois pas en quoi un documentaire personnel sur le Premier Ministre peut nous aider à gagner les législatives."

"N'avez-vous pas écouté votre Premier Ministre, Monsieur Darmanin ?" rétorqua le Président, de son ton droit. "Tout a été expliqué. Cela sera un bon moyen de documenter le processus que nous vivons et il est vrai que les Français ont besoin de nous voir sous un autre jour, c'est le seul qui me vient en tête, qui peut se montrer efficace. Les sentiments."

Gérald soupira. "Ca ne fait pas très politique."

"Je ne faisais pas très politique, quand j'ai été m'exhiber en vidéo YouTube avec ces gens qui se roulent par terre, à me retrouver à faire des gages," rétorqua Macron. "Mais c'est une stratégie. Toucher les jeunes, toucher les gens. Que ce soit par le rire ou par l'affection." Il laissa planer un silence avant de se pencher un peu plus sur la table, ses yeux bleus perçants dans ceux du Ministre qui avait remis sa parole en cause. "À moins que vous pensiez que cette stratégie précédente ait été une erreur de ma part ?"

"Non, Monsieur le Président," rétorqua le Ministre.

Le Chef de l'Etat hocha la tête. "Bien," conclut-il. "Monsieur le Premier Ministre règlera les derniers accords avec le Cabinet pour l'élaboration du contrat et ses secrétaires."

"Assistants," parla Alice, assise à l'autre bout de la pièce, prenant des notes.

Gabriel se retint de soit grincer des dents, soit rigoler de gêne. Il n'y avait vraiment que son amie pour oser défier la parole du Président. Heureusement, ce dernier avait l'habitude, car il se contenta de lui faire un signe de main et ne releva pas davantage.

Il adressa un dernier regard général à l'assemblée. "Avait-on d'autres sujets à voir ?" Demanda t-il.

"Oui," parla finalement Bruno Le Maire, Ministre des Finances. "Nous devons parler des décrets pour la mise en place de la réforme économique."

La réunion suivit son cours normalement. Les législatives semaient un chaos dans le gouvernement et il y avait une chance que celui-ci soit amené à disparaitre dans sa disposition actuelle ; mais en attendant les résultats, le pays devait continuer à tourner.

Sous le feu des projecteurs - Bardella x AttalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant