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𝐑𝐨𝐩𝐩𝐨𝐧𝐠𝐢, 𝐉𝐚𝐩𝐨𝐧. 21:00. 𝐀𝐩𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐇𝐚𝐢𝐭𝐚𝐧𝐢.
Je tourne la poignée dorée et ouvre la porte, ce qui émet un léger grincement, avant de la refermer.
La chaleur que dégageait l'appartement commençait à s'emparer de mon corps, faisant partir le froid hivernal dû aux basses températures de l'extérieur.
Je retire mes chaussures et les place à l'intérieur du meuble à souliers
- Des pas se firent entendre, et ils s'approchaient de moi. T'étais où ? Surgit une voix rauque qui m'étais familière.
Ran de trouvait devant moi, en 'pyjama' comme il appelait ça.
Il n'avait pas de tee-shirt, ce qui révélait son magnifique torse extrêmement bien tracé accompagné de son tatouages, qui recouvrait une majeur partie de son buste. Comme bas, il avait un simple short noir.
Aucune réponse de la part se fit entendre, mais mes pensées répliquaient à la place de mes cordes vocales.
En voyant qu'aucun son ne traverse mes lèvres, la mine de Ran commençait à se durcir.
La petite course poursuite que nous avons faite Amira et moi m'a donné soif, donc je me dirige en silence vers la cuisine.
- T'es vraiment casse-couilles. M'informe-t-il en me suivant vers la pièce où je souhaitais aller.
«Il a que ça à faire ? Me suivre ?» pensais-je lorsque j'ouvre le frigo à la recherche d'une bonne bouteille d'eau fraîche pour satisfaire ma déshydratation.
- Je vais te suivre jusqu'à ce que tu me parles. Me prévient-t-il en me fixant lorsque je versais le liquide transparent à l'intérieur d'un verre. Ça ne propose même pas un verre en plus. Dit-il en voyant que je buvais d'une traite, sans lui avoir proposer.
«Je vais t'étouffer avec mon verre.»
Je place le verre sur j'ai utilisé à l'intérieur de l'évier et mets la bouteille d'eau à sa place initiale et quitte la pièce afin de me diriger vers la salle de bain pour prendre une douche bien chaude.
- Si tu parles pas c'est moi qui vais parler. Commente-t-il avant de commencer une conversation à sens unique. Aujourd'hui il faisait assez beau, Rindou est partie je ne sais où mais moi j'avais pas envie de bouger du canap' donc j'ai rien branler de toute la journée. Y'avait une bonne émission qui est passé à la télé faut sur je retrouve le nom, j'ai regarder le début mais après je me suis endormie...
«Par pitié dites lui que je m'en fou.» pensai-je en roulant des yeux.
En vérité, j'aimais bien qu'il me raconte sa journée inintéressant. Oui, il a clairement rien foutue de la journée, mais le simple fait qu'il parle me procure un sentiment de bien être.
