13.🥀

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Salem aleycoum,

Précédemment: Ce n'était qu'un avant-goût de tout ce que j'avais vécu durant ces deux mois. Les jours étaient de plus en plus insupportables, chaque jour me donnais l'impression que la mort n'était jamais bien loin...

                                       [...]

{Quelque jours plus tard}

Aujourd'hui, le temps était particulièrement agréable avec un ciel dégagé. Gérald, visiblement de très bonne humeur, m'avait donné pour instruction de ranger toute la maison avant son retour. Cela faisait longtemps que je n'était pas sortie de la pièce noir où Gérald m'enfermait régulièrement. Je n'avait presque jamais l'occasion d'en sortir, sauf parfois la nuit pour faire quelque tache ménagère, mais jamais pour mes propres besoin ou profiter du monde extérieur. Les rares fois où je sortait, c'était toujours dans l'obscurité, et je n'avais jamais la chance de voir la lumière du jour.

Aujourd'hui, je me sentait à la fois contente et épuiser d'avoir enfin l'opportunité de sortir même si je n'avais plus de force et que mon corp était devenue très mince, marqué par des bleus. Gerald avait parfois des excès de colère ou il se déchaînait sur moi sans pitié.

Vers 16h00, après avoir terminer de ranger la maison, j'ai entendu la porte s'ouvrir et c'était Gérald qui rentrait. À ma grande surprise, il m'a prise dans ses bras et m'a fait un bisou, un geste inhabituel vu sa tendance à être très violent et imprévisible cette attitudes douce ma laisser confuse et inquiète, ne sachant pas si c'était un signe qu'il allait me punir ou non. J'étais tellement déconcentré que je lui ai dit que j'avais peur, ce qu'il l'a énerver encore plus.

Pour la première fois depuis plus de 3mois, j'allais sortir, mais pas seule. Gérald voulait m'accompagner pour acheter des course, car je lui avait dit que le frigo était vide. J'étais surprise de pouvoir enfin voir la lumière et sortir, même si je savais pertinemment que je ne pouvais pas échapper à sa surveillance. Il m'avait ordonner de ne pas lâcher sa main ce qui signifiait que je ne pouvais pas m'enfuir, mais au moin je pouvais voir des gens et le monde extérieur.

Nous nous dirigeons vers une vielle voiture en mauvaise état pour nous rendre au magasin. Une fois sur place, Gérald a diriger le chariot vers les bouteilles d'alcool, et les a empilés, remplaçant le chariot de manière excessive avec des produit non essentiel comme du vin...
Je n'avais aucune idée de ce qu'il allait faire avec tout cela à part vouloir se tuer c'est stupide d'acheter tout ça. Épuisée par une entière de rangement, je n'avais plus la force de porter les packs d'eau qu'il me demandait.

Je lui est expliquer que je ne pouvais plus porter tout ce poids, mais il a réagi avec colère, me rappelant que je devais obéir sinon je savais se qu'il m'attendais. Par peur, j'ai décidé de continuer à porter les charges malgré ma fatigue.

C'est alors qu'une dame s'est approchée. Elle était vêtue d'une élégante robe fleurie et portait un voile blanc qui illuminait son visage, marqué par les années, mais ses exprimaient une gentillesse sincère. 

La dame: Salem, ma fille. Veux tu de l'aide avec tout ces pack d'eau. 

Elle avait une voix si douce et bienveillante. Elle avait un petit accents arabe mais elle parlais vraiment bien français. Je l'ai regardée avec gratitude mais aussi avec une certaine inquiétude.

Moi: N-non, non madame, ne vous inquiétez pas, me-merci beaucoup...

dis-je précipitamment, sachant que je ne devais pas attirer l'attention de Gérald sur notre conversation.

𝓓𝓮𝓼 𝓵𝓪𝓻𝓶𝓮𝓼 𝓪𝓾 𝓫𝓸𝓷𝓱𝓮𝓾𝓻 𝓾𝓷 𝓶𝓪𝓻𝓲𝓪𝓰𝓮 𝓲𝓷𝓪𝓽𝓽𝓮𝓷𝓭𝓾.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant