Chapitre 14 - La première fois (Apolline)

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TW : Ce chapitre est une scène de sexe, consenti, sans vulgarité et soft.

Si vous ne voulez pas la lire (ce qui est votre droit), il faudra attendre demain pour avoir le prochain chapitre.

Sinon, j'espère qu'elle vous plaira <3

*

Léon s'extirpe de mon lit et part dans la salle de bain. Fébrile, le cœur battant, j'attends qu'il revienne, me mordillant la lèvre de stress'. Je sais que je ne devrais pas angoisser. Je l'ai déjà fait, ce n'est pas la première fois, mais là, ce n'est pas n'importe qui.

C'est l'homme que j'aime. C'est Léon.

Chaque début de relation est une première fois.

Quand il revient, je vois qu'il est dans le même état que moi. Sa préparation mentale ne suffira pas cette fois. Lorsqu'il revient sur mon lit, que ma main se pose sur sa poitrine, je le sens battre à une cadence folle. J'ai presque envie de lui demander à combien de pulsation il pense être en train de monter. Est-ce moi qui fait battre son cœur aussi vite ?

Sa bouche revient contre la mienne. Nous nous embrassons, nos mains se cherchant au passage. Léon retire doucement mon t-shirt, je fais passer le sien par-dessus sa tête. Il se retrouve torse nu, moi en soutien-gorge. Il m'a déjà vu en maillot de bain, et moi aussi. Mais là, ce n'est pas pareil. C'est plus intime que lorsque nous étions devant des milliers de monde, devant les gradins, lors des jeux.

Lentement, il fait glisser la bretelle de mon soutien-gorge, tout en continuant à m'embrasser. Je profite de la caresse de ses baisers, de ses mains baladeuses qui continuent de glisser sur mon corps, du désir que je sens gonfler. Je n'ai jamais ressenti ça pour qui que ce soit. J'ai envie de plus. Plus de chaleur, plus de baisers, plus de caresses. Je bascule sur le dos, pendant qu'il embrasse mon cou. Allongé contre moi, je peux sentir son désir contre ma cuisse et son sexe, prisonnier de son pantalon. J'avoue que c'est assez impressionnant (je parle du désir qu'on peut susciter, hein ! N'allez rien vous imaginer).

Léon passe une main sous ma jupe. J'en profite pour dézipper sa fermeture éclairs. Nos habits volent, s'échouent sur le sol de la chambre. Les rideaux sont tirés, si bien que je ne perçois le corps de Léon qu'à travers de fins rayons qui percent à travers les rideaux. Mes mains caressent son dos, tandis qu'il descend lentement, de mon cou à ma poitrine. Sa bouche s'arrête sur mon soutien-gorge. Il m'aide à le retirer, puis ses lèvres viennent embrasser mon sein droit. Je pousse un gémissement. Léon s'appuie davantage contre moi. Je sens son désir, protégé par le tissu de son caleçon, frotter contre mon entrejambe, lui aussi prisonnier de ma culotte.

J'en veux plus.

J'agrippe mes mains à ses épaules et le force à relever la tête pour l'embrasser sur la bouche, pendant que sa main glisse vers mon entrejambe.

— Je peux ?

Je hoche la tête. Lentement – trop lentement – Léon me retire ma culotte qui vient rejoindre le reste de mes vêtements. Puis, à mon tour, je lui enlève son bas. Nous sommes désormais nus. Le temps est comme suspendu, alors que nous nous observons, gênés, timides. On se découvre pour la première fois sous cet aspect. On se retrouve, après huit mois de séparation, et l'envie n'a jamais été aussi forte qu'aujourd'hui. Huit mois sans se voir, huit mois sans s'embrasser. Nous n'avons encore jamais fait l'amour, et je prends conscience que cela va arriver aujourd'hui. Je prends aussi conscience que Léon m'a attendu tout ce temps.

L'océan qui nous sépare : Léon Marchand et Apolline, la bénévoleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant