Chapitre 8 - Un froid glacial (Léon)

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Bonne rentrée à toutes celles et ceux qui reprennent le chemin de l'école aujourd'hui ;)

Au moins vous aurez un peu de Léon et Apolline à votre retour <3

Et, petite question, je trouve que les jeux paralympiques sont vraiment pas représentés dans les fanfic ! Ça vous dirait une histoire sur les frères Portal? Les deux nageurs français para ? Et peut être retrouverons-nous un peu de Leon et Apolline ;)

En attendant... bonne lecture

*


Un mois plus tard – Mars 2025

Cela fait un mois que je n'ai pas adressé la parole à Axana. Ça n'a pas rendu l'avancée de notre application facile. Je lui accorde la parole uniquement en cours, et je me ferme comme une huître dès qu'elle tente de s'excuser. Évidemment, malgré mes demandes, Bryan n'a publié aucun démenti, et même si Axana a fait une vidéo pour dire que tout était de sa faute sur son compte, cela n'a rien changé au mal qu'elle a fait. Apolline me fait de nouveau confiance, mais je sais que cette vidéo lui a fait de la peine, et cela m'attriste.

Le pire dans cette histoire, c'est que pour Axa, la vidéo a eu l'effet escompté : Axana et Jordan se sont remis en couple dès le lendemain.

Ce matin, je sors comme toujours de l'entraînement et vient m'asseoir en cours à côté d'elle. L'atmosphère est glaçante. J'attrape l'ordinateur et me met aussitôt au travail, avant même que Rogue ne distribue les consignes. Axana me fixe. Ses grands yeux verts posés sur moi, elle tapote le bureau avec son stylo. Quand ça commence sérieusement à m'agacer, je me tourne vers elle :

— Tu peux arrêter ?

— Pardon.

Je me reconcentre sur les lignes de code. Il faut que je prévoie une façon de transférer l'argent des autographes et photos sur les comptes d'association, et ce n'est pas une mince affaire. Alors que je galère sur une ligne, Axana se penche vers moi et me dit :

— Tu devrais faire comme ça.

J'applique sa méthode en maugréant. Ça marche. Je râle encore plus.

— Merci, marmonné-je.

— Je t'en prie.

Elle se remet à tapoter son stylo. Plusieurs minutes passent, puis elle reprend la parole :

— Il faut qu'on parle.

— Je n'ai rien à te dire.

— Pourtant, il faut quand même qu'on parle.

Je souffle, m'arrête. Je sais qu'elle a raison, mais j'aime l'idée d'être en guerre froide. À cause d'elle, Apolline et moi avons failli nous séparer. Tout est de sa faute et elle le sait.

— Je m'excuse, déclare-t-elle.

— On ne s'excuse pas soi-même, répliqué-je.

Ma mère me disait toujours ça quand j'étais petit. Enfin, elle le disait toujours à Oscar, car il faisait plus de bêtises que moi. Axana hoche la tête :

— Tu as raison, je te prie de m'excuser.

— Excuse non acceptée.

Elle se redresse subitement !

— Allez Léon, steuplait ! J'ai déconné, c'est vrai. Mais tu ne vas pas me faire la gueule à vie, si ? Je n'aurais jamais dû t'embrasser, d'accord ! J'ai été conne, c'est vrai. J'étais jalouse, j'étais triste, je voulais que Jordan me voie...

L'océan qui nous sépare : Léon Marchand et Apolline, la bénévoleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant