C'est parti

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Inspiré de School Bus Graveyard

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Inspiré de School Bus Graveyard

Après un long moment à discuter et à s'amuser, le temps avait filé sans qu'on s'en rende compte. Le silence du dehors contrastait avec nos rires qui remplissaient encore la pièce.

– Bon, on s'organise un peu ou on continue à papoter jusqu'à l'aube ? lançai-je, croisant les bras.

– Dormir, ce serait bien, marmonna Eli en s'étirant.

– T'as toujours été un papy, tu sais ça ? ricana Demon.

– Si je suis un papy, toi, t'es un enfant de cinq ans, rétorqua Eli en lui lançant un coussin.

Je roulai des yeux en secouant la tête.

– Allez, les garçons, on se bouge. Les matelas ne vont pas s'installer tout seuls.

Tout le monde finit par se lever en traînant un peu des pieds. Demon, bien sûr, fit un spectacle de lui-même en essayant d'équilibrer trois oreillers sur sa tête.

– C'est pas un cirque, Demon, soupira Kira en lui retirant les oreillers après qu'ils soient tombés une énième fois.

– Hé, je rends juste la corvée plus amusante, répondit-il avec un sourire narquois.

Cette fois-ci, au lieu de retourner chacun dans nos chambres, nous décidons de ramener des matelas et de les disposer dans le salon, pour rester tous ensemble. C'était devenu une sorte de tradition entre nous.

– Vous êtes bien installés ? dis-je en leur lançant les coussins.

– Parfaitement, répondit Demon en s'étalant de tout son long.

– Si tu continues à occuper tout l'espace, je te pousse par terre, grogna Eli.

– Essaie, pour voir, répliqua Demon avec un sourire provocateur.

Kira soupira, levant les yeux au ciel.

– Un jour, je vais écrire un livre sur vos disputes. Ça s'intitulera Les aventures d'un grand-père et d'un gamin hyperactif.

Je pouffai de rire. Je distribue les derniers coussins, éteins la lumière et m'allonge enfin sur un des lits, épuisée mais détendue. Le silence retombe doucement, laissant place à une ambiance plus calme et apaisante.

Je soupire, sentant la fatigue me gagner, et ferme les yeux, espérant m'endormir rapidement. Mais soudain, je sens une légère pression sur ma main. Surprise, j'ouvre les yeux et tourne doucement la tête.

Luca est allongé à côté de moi, un sourire tendre aux lèvres. Il serre doucement ma main, ses yeux brillants dans l'obscurité. Ce simple geste me réchauffe le cœur, et sans un mot, je lui rends son sourire, appréciant ce moment silencieux de complicité.

Demon, toujours incapable de rester totalement silencieux, murmura :

– Vous complotez quoi, vous deux, là ?

Prisoners of the NightmareOù les histoires vivent. Découvrez maintenant