Monstre

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Inspiré de School Bus Graveyard

Inspiré de School Bus Graveyard

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Pov Anna

Après avoir admis sa véritable nature, Kira descend lentement du meuble, ses yeux brillant d'une lueur mystérieuse. Un silence pesant s'installe alors que le groupe la regarde avec un mélange de surprise et d'appréhension. Demon, brise finalement le silence :

- Attends, tu veux dire que tu es un monstre... comme dans les films ?

Kira hoche doucement la tête, un sourire énigmatique étirant ses lèvres.

- Pas exactement comme dans les films, mais oui, je suis différente. Je peux faire des choses que les humains ordinaires ne peuvent pas faire.

Les autres membres du groupe échangent des regards perplexes, essayant de traiter cette révélation inattendue. Soudain, la tension est brisée par un bruit sourd venant de l'extérieur, suivi de vibrations à travers le sol.

- Qu'est-ce que c'était ? demande Eli.

Kira se redresse, son expression se durcissant légèrement.

- Nous n'avons pas de temps à perdre. Il semble que nous ayons attiré l'attention de quelque chose de bien plus dangereux que moi.

Elle se dirige vers la fenêtre et jette un regard inquiet à l'extérieur. Nous nous approchons pour mieux voir, mais en arrivant face à la fenêtre, mon corps se fige. Une centaine de monstres noirs, comme ceux de la chambre d'invités en bas chez Demon, grouillent dans la cour. Le pire dans tout ça, c'est que le ciel est violet et la lune semble déformée, dégageant une lumière sinistre.

Soudain, la petite boule de poils volante se place devant nous, agitant frénétiquement ses ailes et faisant des gestes désespérés.

- Qu'est-ce qu'il ne va pas ? demande quelqu'un d'une voix tremblante.

- Dernière ! crie la créature d'une petite voix stridente.

Nous nous tournons et voyons que la porte est sur le point de céder, les gonds craquant sous la pression des coups de l'autre côté. Putain de merde !

- Barricadez la porte... chuchotai-je, mais personne ne m'entend. BARRICADEZ LA PORTE !

Nous nous précipitons tous les cinq vers la porte. Luca et Eli se mettent dos à la porte, tentant de la maintenir fermée avec leurs corps tandis que Demon, Kira et moi attrapons des meubles pour renforcer la barricade. Kira, avec une force surhumaine, soulève l'armoire massive de Demon comme si elle ne pesait rien et marche résolument vers la porte.

- Attention ! crie-t-elle.

Luca et Eli se poussent juste à temps, et Kira dépose violemment l'armoire contre la porte, la bloquant solidement. Les coups des monstres résonnent de l'autre côté, mais l'armoire tient bon pour l'instant. Le bruit sourd des impacts contre le bois est assourdissant, chaque coup faisant vibrer le sol sous nos pieds.

- Ça devrait les retenir un moment, dit Kira en se redressant, son visage grave et déterminé.

- Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? demande Eli, la panique perceptible dans sa voix.

- On attend..., dit Kira, les yeux fixés sur la porte barricadée.

Brusquement, je ressens une douleur vive à mon bras. Purée, j'avais oublié !

- Anna, ça va ? me demande Demon, l'air inquiet.

- Ça va, t'inquiète...

Luca s'approche de moi et regarde mon bras, ses yeux s'élargissant d'inquiétude. Il se met à parler en langage des signes, mais je ne comprends pas.

- Luca dit que ta blessure s'est aggravée et qu'il faut la soigner, intervient Demon, essoufflé. Il y a une trousse de secours sous mon lit.

Demon se baisse rapidement et attrape la trousse de secours. Eli le regarde, les sourcils froncés.

- Pourquoi t'as ça dans ta chambre ? s'exclame Eli.

- Mon père l'a mise ici parce que je me blesse tout le temps et c'est plus facile si la trousse de secours est proche de moi, dit-il en ricanant.

Ça ne m'étonne pas du tout. Demon tend la trousse à Luca, qui commence à désinfecter ma plaie avec soin. Je grimace de douleur, mais je le laisse faire. Luca, calme et méthodique, sort des compresses et des bandages, puis se met à bander mon bras avec une précision surprenante.

Kira reste près de la fenêtre, scrutant l'extérieur avec une expression concentrée.

- On doit rester vigilants. Ces monstres ne vont pas tarder à trouver un autre moyen d'entrer, prévient-elle.

- Merci, Luca, dis-je une fois que mon bras est soigneusement bandé. La douleur s'estompe un peu, remplacée par une chaleur réconfortante.

Luca me sourit doucement et signe quelque chose. Demon traduit rapidement.

- Il dit qu'il est content de pouvoir aider.

...

Prisoners of the NightmareOù les histoires vivent. Découvrez maintenant