Chaque foutu matin de sa vie.

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Hellooooo ! Merci pour vos retours concernant le chapitre précédent ! J'avoue que ça n'a pas du tout été un exercice facile, mais je suis prête à recommencer 🤭

Sinon, ce chapitre est plus court que les autres, mais pour la petite histoire, les scènes que vous allez lire sont les premières images que j'ai eues pour faire cette fanfic ! Du coup, je voulais m'y consacrer sur un chapitre !

Demain, chapitre sur un POV de Siloé !

Bonne lecture ! Appréciait la douceur 🫠

Et merci pour tout 🫶

Des bisouuuus 😘

« Figlio » veut dire « enfant » 🫢




Un silence ensommeillé régnait dans la maison des Attal. En ce mois d'octobre, le soleil ne s'était pas encore levé, mais Gabriel sentait déjà toute la chaleur de son corps collé contre celui de Jordan. Le plus grand était appuyé contre son dos, un bras possessif autour de sa taille. Le jeune ministre pouvait sentir le souffle du brun lent et régulier sur son épaule. Gabriel sourit de contentement, s'enfonçant un peu plus contre le corps de son amant.

Il repensa à la journée d'hier. La photo, son fils, leur discours, le dîner, puis leur nuit.

Bien que la journée fût un désastre, la décision qu'il avait prise à la fin de celle-ci fut certainement la meilleure. Gabriel se fit envahir de souvenirs. Son fils sur le dos de Jordan hurlant avec son épée en mousse, les rires qui avaient rempli sa cuisine, la douceur et la tendresse qui avaient envahi son cœur. C'était une vie qu'il avait rêvée. Pour son fils, et pour lui.

Puis la fin de soirée, dans les bras de Jordan. Leur moment partagé rempli de passion, de sensualité, de mots non dits mais avoués par ces baisés enflammant son corps. Ce corps chaud et vibrant au-dessus de lui, lui faisant l'amour en simplicité, presque timidement, mais si intensément.

La peau de Gabriel frissonna à ce souvenir, il aurait pu rester dans cette position une éternité sans s'en lasser. Un petit rire sortit de ses lèvres. Il devenait beaucoup trop romantique pour son propre esprit. Mais les souvenirs de cette nuit enflammèrent son corps, réveillant des milliers de fourmillements dans son bas ventre. Gabriel se colla inconsciemment plus fortement contre le torse de son amant.

Des lèvres douces, chaudes et paresseuses se posèrent sur son épaule, légères comme une plume. Puis une voix grave et ensommeillée arriva à ses oreilles.

- C'est de la provocation ?

Puis la main de Jordan qui était posée sur son ventre descendit lentement vers son intimité, réveillé par les souvenirs affluant dans son esprit. Le souffle de Gabriel se coupa lorsqu'il sentit les doigts du brun saisir son érection. Un bras passa sous sa nuque et Jordan rapprocha son corps tout entier contre lui, posant sa main sur son torse.

Le jeune ministre pouvait sentir le désir de son amant contre le bas de son dos, alors que cette main baladeuse commençait à caresser son intimité. Il sentit le pouce de Jordan se poser sur son extrémité, appuyant doucement dessus, puis le prendre tout entier. Sa respiration s'accéléra alors que le brun commençait à effectuer des vas et vient paresseux avec sa main.

Gabriel, ressentant déjà les prémisses d'un orgasme, prit la main libre de Jordan qui caressait son torse dans la sienne et entrelaça leurs doigts.

Puis les mouvements se firent plus rapides, plus appuyés et le jeune ministre serra fortement la main de l'homme de tension. Il ne put s'empêcher de laisser passer des soupirs de plaisir de ses lèvres. Gabriel senti les lippes se déposer dans son cou, mordant légèrement sa chair brûlante, traçant un chemin humide vers son oreille puis son lobe.

Dans les yeux d'un fils.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant