Oui, il pourrait bien faire ça toute sa vie.

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Helloooo !

Petit chapitre aujourd'hui, je vous avoue un peu ma fatigue, mais surtout, j'avais vraiment envie de faire un chapitre QUE sur ce moment. Parce que ça a été une des premières images dans ma tête quand j'ai pensé à cette fanfic et parce que je l'ai joué dans ma tête toute la journée 🤣

J'espère que ce petit moment vous plaira ! C'est un petit moment, Jordan 🫠

Je ne peux que vous conseiller de lire ce chapitre avec All of Us de SYML, c'est avec cette musique que j'ai écrit ce chapitre.

"Stai Bene Mio Caro ? » Veut dire "Ca va mon cœur"

Et " Sto bene Babbo." Veut dire "je vais bien, papa"

Sur ce, bonne lecture ! Et merci pour tout, 🫶 Love 💓

Des bisouuuus 😘


Siloé ouvrit doucement les yeux, sa chambre était doucement éclairée par les lampadaires de la ville qui passaient à travers les rideaux de sa fenêtre. Il se retourna dans son lit, dans l'optique de se rendormir, il avait l'air d'être tôt.

Il soupira de fatigue.

Impossible.

Ce genre de chose lui arrivait souvent quand il n'était pas son cocon habituel. Il aurait pu dormir des heures s'il avait été chez lui ou chez sa grand-mère, mais ici, il perdait tous ses repères. Le garçon avait du mal avec le changement, s'adapter aux situations était difficile pour lui, et il lui fallait plusieurs jours, voire plusieurs semaines parfois, pour prendre un rythme qu'il avait l'habitude d'avoir.

Le garçon ouvrit les yeux, et son regard tomba automatiquement sur la sculpture en bois offerte par Jordan hier. Et un petit sourire éclaira son visage. Le sentiment d'être choyé ne le quittait pas depuis hier matin, gonflant son cœur d'amour. La journée d'hier avait été riche en découverte, en émotion, remplie de rire et de regards d'affection. Siloé se sentait bien entre les deux hommes, lui donnant l'impression qu'il avait enfin sa place dans cette vie.

C'était étrange quand on y pensait, il n'avait jamais vraiment eu l'impression d'avoir été vraiment malheureux auparavant. Parfois oui, quand son père ne rentrait pas à la maison à cause du travail, les fois où il avait loupé ses anniversaires, comme cette année, ou les fois où il disparaissait pendant des semaines, et les fois où il se disputait avec Stéphane. Mais Gabriel avait toujours essayé de rattraper le coup, et cela avait semblé suffisant pour le garçon. Il ne voulait pas en demander de trop à son paternel. Bien conscient qu'il faisait ce qu'il pouvait et que Siloé avait de la chance que son père ait pris la décision de le garder quand il était bébé.

Il aurait pu prendre peur et faire de son existence un enfer en le laissant seul. Sans personne. Alors le garçon se contentait de savoir que son père l'aimait, même s'il n'était pas toujours présent. Peut-être qu'au fond de lui Siloé avait peur que s'il en demandait trop, Gabriel se rendrait compte de sa bêtise et disparaîtrait pour de bon.

C'était la question à laquelle son psychologue pédiatrique lui avait demandé de réfléchir, quand il était à aller le voir la semaine passée. Après son éclat dans ce parc avec ses hurlements et ses paroles, puis ensuite son état de choc, son père lui avait dit qu'il retournerait le voir, comme quand il était enfant. Parce que son paternel n'avait pas les armes pour faire face à toutes ses émotions que traversait Siloé, exacerbées par l'approche de l'adolescence. Et le garçon avait été d'accord avec lui. Parce que son docteur pouvait tout entendre, sans que Siloé n'ait peur d'être abandonné.

Dans les yeux d'un fils.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant