Pinocchio

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Hellooooo ! Voici le Chapitre 27 ! La journée continue pour notre petite troupe ! J'espère que ce chapitre vous plaira !

J'espère que votre rentrée s'est bien passée ! Et ceux qui rentrent demain, bon courage !

Des bisouuuuuus 😘

C'est une main douce qui me frottait le torse qui me fit ouvrir les yeux. Je ne me mettais pas rendu compte du sommeil qui m'avait envahi en écoutant la playlist de Jordan. Il avait mis plein de musique italienne, même enfantine, pour que je puisse apprendre la langue. Et en m'allongeant dans mon lit, la fatigue accumulée depuis mon réveil matinal m'avait rattrapé, apparemment. Mes paupières se levèrent difficilement. J'entreperçu mon père me souriant doucement et il passa sa main tendrement sur mon visage, traçant une ligne de mon front jusqu'au bout de mon nez.

- Aller, Marmotte, le Colisée nous attend.

- J'ai dormi longtemps ?

Mon père secoua la tête de négation, ses joues rosissant légèrement et il se mordit la lèvre. C'était bizarre.

- Non, une petite demie heure.

- Vous avez fini de travailler ?

Au loin, dans le salon, j'entendis Jordan s'esclaffer. Je fronçais les sourcils. Vraiment très bizarre.

- Hum, oui pour aujourd'hui.

Je me relevai, me mettant assis contre la tête de lit. Je remarquai que papa portait le pull Italie que Jordan nous avait offert. Je souris à sa vue. Mon père me tendit le mien et continua :

- Aller habille-toi, on part dans cinq minutes.

Je hochais la tête alors qu'il sortait de ma chambre. Je passai rapidement dans la salle de bain pour me rafraîchir et me drapai du pull noir. Il était vraiment Cool !

Je rejoigni les deux hommes dans le salon. Papa portait sur son dos un petit sac avec tout le nécessaire à l'intérieur au cas où. Bouteille d'eau, casquette, imperméable.

Puis tous les trois nous descendions dans la rue. Le Colisée n'était pas très loin à pied. Cette fois-ci, je restais prêt de mes pères, admirant les immeubles fleuris, appréciant l'odeur des fleurs et cette senteur si particulière que l'on ne sentait pas en France.

Je me posais la question : est-ce que tous les pays avaient leur propre odeur ?

J'écoutais attentivement les discussions autour de moi, essayant de comprendre certains mots. Bien sûr, je ne comprenais pas grand-chose, mais j'avais bon espoir de le pouvoir avant la fin des vacances.

Mes yeux dérivèrent sur une boutique avec des bracelets en cuir. C'était beau, il y avait même des petits Pinocchio en bois suspendus au plafond, mais une sculpture attira encore plus mon attention. C'était la baleine du dessin animé avec un tout petit Pinocchio à l'intérieur de sa bouche.

Je sentis une main se poser sur mon épaule et, en regardant dans le reflet de la vitre, je vis que c'était Jordan. Il avait un sourire tendre sur les lèvres. Sa voix s'éleva :

- Tu connais l'histoire de Pinocchio ?

- C'est la marionnette qui devient un enfant en bois et ne doit pas mentir, sinon son nez grandit.

- Mais est-ce que tu sais pourquoi il est devenu un enfant ?

Je me retournais vers lui, curieux. Il continua :

- Son sculpteur était seul, il n'avait pas de famille, pas d'enfant. Alors quand il sculptait Pinocchio, il a fait le vœu qu'il devienne un enfant, pour ne plus se sentir seul et avoir un seul but dans la vie : devenir un bon père et s'occuper de son enfant pour lui transmettre son savoir.

Je regardai Papa, qui écoutait aussi attentivement que moi Jordan. Leurs mains étaient enlacées étroitement. Cela me fit sourire.

Dans les yeux d'un fils.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant