Dans les yeux d'un fils.

Je suis là

Hellooooo ! Voici le nouveau chapitre. Je préviens d'avance qu'il n'y aura pas de chapitre ce week-end ! J'ai un programme bien chargé !

Sur ce, bonne lecture !

Bisouuuuus 😘

(Vous avez vu Jordan avec sa mimique avec son annulaire gauche dans la conférence de la Grèce ? On dirait bien que leurs bagues soient dans la réel Life ... 😝)

C'est une sonnerie de portable qui me réveilla ce matin. Sonnerie qui retentissait dans l'entrée de l'appartement, juste devant ma chambre. Ouvrant les yeux, je baillais à m'en décrocher la mâchoire. Le froid de ma chambre me mordit la peau, alors je remontai ma couverture sous mon menton.

Je n'avais que très peu de souvenirs de la soirée d'hier. Ne serait-ce que de me mettre endormi dans la voiture et les bras de Jordan me portant dans ma chambre. J'avais somnolé dans ses bras alors qu'il avait essayé de m'aider à mettre mon pyjama. Puis son odeur m'avait entouré avec ses mains, me caressant les cheveux jusqu'à ce que je sombre définitivement.

La journée d'hier avait été incroyable, malgré notre accrochage du matin. Jouer au foot avec des jeunes de mon âge m'avait fait un bien fou, me défoulant et m'épuisant en riant. Et lorsque j'étais revenu vers mes pères, ils m'avaient serré contre eux comme si j'avais disparu pendant des jours. J'avais eu l'impression que leurs regards sur moi avaient changé. Comme si j'étais la plus belle merveille du monde, leurs pupilles brillantes au soleil couchant. J'avais bien senti à ce moment qu'il y avait quelque chose qui s'était développé entre eux. Comme si c'était possible qu'ils s'aiment encore plus fort qu'ils ne le faisaient déjà.

La sonnerie du portable sonna une deuxième fois, mais toujours personne ne décrochait. Cela ne devait pas être si important. J'essayais de me rendormir, la chaleur de ma couverture me réchauffant. Sauf que le téléphone sonna une troisième fois. Mes pères ne devaient pas être levés et si on essayait de les appeler trois fois consécutivement, cela devait finalement être important.

Dans un soupir, je me levai de mon lit et sorti de ma chambre, me frottant les yeux. Je vis rapidement le téléphone de mon père vibrer et le pris dans ma main.

Valéry.

Ah. C'était le travail. L'envie de ne rien dire et d'éteindre le téléphone me traversa un instant. On était en vacances ! Papa avait prévenu tout le monde avant de partir, alors ils pouvaient bien se débrouiller un peu sans lui, non ? Mais une autre partie de moi savait que son travail était important et qu'il pouvait avoir de gros problèmes s'il ne le faisait pas. Est-ce que je voulais avoir un père mécontent pendant des semaines ? Non, certainement pas.

Balançant ma bouche pincée de droite à gauche, je pris finalement la décision d'amener le portable à Papa. J'ouvris la porte de leur chambre doucement et la vision que je vis me remplit le cœur d'amour. Ils étaient tous les deux sur le côté, l'un en face de l'autre. Jordan tenait Papa dans ses bras, sa tête enfouie dans ses cheveux. Et mon père avait son visage collé contre son cou. Ils dormaient tous les deux dans un sommeil profond, les légers ronflements de Papa brisant le silence de la pièce.

Sur la pointe des pieds, je m'approchais d'eux, je ne voulais pas les réveiller, mais le portable continuait de vibrer dans ma main, inondant l'appareil de messages. Délicatement, je me mis à genou sur le matelas du côté de mon père et posai ma main sur son épaule. Je le secouai doucement en murmurant pour ne pas lui faire peur.

- Papa ?

Mais aucune réaction. Alors je le secouai plus fortement.

- Papa ?

Je vis Jordan papillonner des yeux et entendis mon père soupirer alors qu'il sortait du sommeil. Je recommençais à bouger son épaule doucement.