Dans les yeux d'un fils.

À toi

Helloooo ! Voici le nouveau chapitre ! Alors j'ai bien entendu que certains étaient très pressés de l'avoir, alors le voici, non corrigé pour l'instant. Il est 3 heures du matin et je n'ai pas la force de le faire ! RIP, mon réveil à 8 heures demain 🤣

Bref, j'espère qu'il vous plaira !
Ah oui... C'est 🍋
Bonne lecture !
Bisouuuuuus 😘

Bien qu'il ne voyait pas son visage, Gabriel sentait les rouages de l'esprit de Jordan tourner à vive allure. Le petit tapotement de son pouce sur sa taille à intervalle régulier lui indiquait qu'il était en proie à des réflexions intérieures.

- À quoi tu penses ? Murmura t-il contre son oreille.

Jordan, le menton sur l'épaule du ministre, son nez contre son cou, respira doucement son odeur. Un mélange de cigarettes, de parfum à la teinte boisée et de sueur discrète de la journée.

-À toi.

Cela fit rire légèrement Gabriel, il était pourtant dans ses bras.

- À moi ?

Le brun posa ses lèvres chaudes contre la peau du ministre, dans un baiser léger, sur son cou, faisant apparaître quelques frissons. Puis il se dégagea doucement pour lui faire face, il posa sa main droite sur sa joue, un sourire du bout des lèvres éclairant son visage en voyant cette bague au bout de son annuaire.

- Oui, je me demandais juste pourquoi c'était toi.

- Pourquoi c'était moi ?

Jordan pouffa et ancra ses yeux dans ceux bruns de Gabriel, appréciant les reflets des lampadaires, qui luisaient à l'intérieur, comme des vagues d'or chaud. Il fit glisser lentement ses doigts sur la peau de son visage, léger comme une plume, s'empreignant du moindre grain de beauté, de la moindre imperfection.

- Tu as décidé de répéter tout ce que je dis ?

Puis ses doigts glissèrent, d'abord sur l'arrête de son nez, puis sur ses lèvres, son menton, pour enfin s'échouer dans son cou, traçant le reflet de sa jugulaire. Il murmura, s'expliquant.

- Pourquoi c'était toi et pas une autre. Pourquoi je ressens toutes ces choses avec toi.

Il fit glisser ses doigts sur son cou, puis sur son torse, finissant sa course sur le cœur de Gabriel.

- Mon cœur qui s'emballe dès que mon regard croise le tiens.

Puis ses mains descendirent lentement, toujours aussi légères contre son abdomen, puis sur sa taille, Jordan passa doucement ses doigts sous le pull de Gabriel, touchant sa peau chaude et lisse.

- Ma peau qui brûle à chaque fois que je te touche.

Puis, d'une poigne un peu plus forte, grâce à sa main sur sa taille, il le rapprocha de lui, frôlant ses lèvres avec les siennes, son regard toujours ancré dans le sien.

- Mes pensées qui se calment à chaque fois que je suis près de toi.

Il déposa son front contre celui de Gabriel, expirant par le nez, le désir qui montait en lui.

Gabriel ne bougeait pas, omnibulé par les yeux de Jordan, rempli de questions, mais aussi de fascination et de passion. Là où les doigts du brun passaient, le ministre ressentait cette brûlure indomptable, fiévreuse se propager sur sa chair. Il était profondément touché par les paroles intenses de l'homme en face de lui, totalement subjugué par son ton de baryton. Une bombe aurait pu éclater au-dessus d'eux, qu'il n'y faisait même pas attention.

- Pourquoi je t'appartiens comme tu m'appartiens, comme si nous avions été faits pour se regarder, pour se toucher, pour s'apprivoiser.

Il frotta doucement son nez contre celui de Gabriel en fermant les yeux.

- Pourquoi j'ai l'impression de perdre la moitié de moi-même quand tu n'es pas là. Ça n'a aucun sens.

Il rouvrit les yeux et vit dans ceux de Gabriel des perles d'eaux salés embués dans les siens.