N'importe qui.

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Helloooooo ! J'ai eu tellement de mal à l'écrire ce petit chapitre ! J'en suis vraiment désolé. J'avais la scène en tête, mais impossible de l'écrire. C'était super embêtant ! La suite demain, je l'espère. J'ai un petit coup de mou, mais pas de panique ! Cette fanfic ira jusqu'au bout ! J'aime trop ma petite famille 🥺

Désolé d'avance pour ce qui va suivre...

Des bisouuuuus 😘


- Tu crois que je peux lui sauter dessus pour qu'il se réveille ?

- Hum... Non, c'est un peu barbare, Mio Caro.

- Oui, mais je l'ai fait hier avant de partir.

- Raison de plus pour ne pas recommencer.

- Et si je lui bouche le nez ? Il arrêtera peut-être de ronfler ?

- Tu ronfles aussi.

- Ba, alors on fait quoi ?

- Et si j'allais préparer le petit-déjeuner ?

- Nous deux avons toujours faim, mais papa ne mange pas beaucoup le matin, alors il ne se réveillera pas.

Gabriel essaya par tous les moyens de ne faire glisser aucun sourire sur ses lèvres et de rester le plus endormi possible en apparence. Cela faisait dix bonnes minutes qu'il s'était fait réveiller par son fils et Jordan, qui avait commencé à discuter le plus silencieusement possible dans leur lit. Siloé était emmitouflé dans ses bras, et il pouvait sentir son souffle sur sa gorge à chaque fois qu'il parlait. Il pouvait sentir l'homme brun contre son dos et son bras sur sa hanche lui caressant la peau légèrement du bout des doigts. Il sentait le souffle de Jordan dans ses cheveux.

C'était comme ça que s'était réveillé Gabriel, encerclé d'amour et de bavardage pour trouver la meilleure option afin de le sortir de son sommeil.

- Mais Babbo, j'ai faim quand même.

- Moi aussi.

- Et si on allait déjeuner tous les deux et on lui dit après qu'il n'y a plus de café ?

- Tu veux que ton père soit grognon toute la journée ?

Gabriel fit tout pour ne pas éclater de rire, leurs petites manigances étaient vraiment mignonnes. Il décida d'arrêter de faire durer le suspense et murmura d'une voix enrouée par le sommeil, mais légèrement amusée :

- Je vous entends, vous deux.

Un rire grave se mêla à un rire enfantin et cela fit sourire Gabriel jusqu'aux oreilles. C'était la plus douce mélodie qu'il n'avait jamais entendue. Il sentit les lèvres de l'homme derrière lui se poser sur ses cheveux et un murmure amoureux arriver dans ses oreilles.

- Bonjour Mon amour.

Et son fils se décala pour le regarder des yeux remplis de joie. Il lui embrassa la joue.

- Bonjour Papa.

Gabriel soupira de contentement, son sourire ne quittant pas ses lèvres. C'était tellement doux dans son cœur.

- Bonjour Mes amours. J'ai cru comprendre que certains ont le ventre qui grogne.

Siloé se leva complètement des bras de Gabriel pour se mettre debout sur le lit. Et...

Sauta sur le matelas.

Gabriel geignit en riant et enfouissa sa tête dans l'oreiller en grognant.

- Ça y est, ça recommence.

Jordan, qui n'avait jamais vu faire le garçon, le regarda les yeux agrandis rebondir sur le lit, sa tête descendant et montant au rythme des sauts. Puis, ouvrant et fermant la bouche, il demanda un brin amusé :

- Comment on fait pour arrêter ce machin ?

Gabriel ria dans l'oreiller et répondit, ne voulant pas regarder son fils s'exciter.

- Faut lui jeter des chocapics.

Le brun ria de bon cœur et s'affaissa sur le corps du ministre enfouissant sa tête dans son cou. C'était bon d'avoir toute cette bonne humeur autour d'eux.

Dans les yeux d'un fils.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant