Chocolat ou sucre

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Hello tout le monde ! Me revoilà revenu de Croatie ! Un de mes nombreux voyages en solitaire et c'était vraiment incroyable ! J'ai fait plein de rencontres, vu des paysages magnifiques. Je me suis ressourcer à fond, prête à affronter la suite !

Sur ce, voici le nouveau chapitre. Alors je l'ai coupé à la fin, car il fait déjà presque 6000 mots. Et parce qu'il est 4 h 30 du matin quand j'écris ses mots. Vous aurez la suite demain dans la journée et, avec un peu de chance, un 🍋 demain dans la nuit.

Bonne lecture !

Des bisouuuuuus 😘

Parce qu'il était un navigateur endurci, presque novice, mais endurci quand même, Jordan avait décidé de prendre la barre pour emmener sa petite troupe au large sur leur petit bateau à moteur. Siloé était installé à l'avant, assis sur la banquette, presque penché sur le bastingage pour essayer d'apercevoir ne serait-ce qu'un poisson curieux.

À côté de lui, Gabriel, assis également sur la banquette, retenait inconsciemment les jambes de son gamin d'une main ferme, pour qu'il ne puisse pas passer par-dessus bord avec les remous et les vagues qui venaient s'écraser sur la coque de leur embarcation. Son fils avait l'habitude, même trop, pour faire attention au danger d'un bateau qui se soulève à cause d'une vague trop haute ou trop violente. Ou alors était-ce juste lui qui était trop inquiet, trop rapidement.

Les rayons du soleil tapaient fortement sur leur peau, le vent du large ébouriffait leurs cheveux, le sel se déposait sur leurs lèvres. Et le rire de Siloé à chaque chute du bateau après un remous plus violent, parce que ça faisait des chatouilles dans son ventre, résonnait dans les oreilles des deux hommes comme une douce mélodie du devoir accompli. Parce que leur fils était heureux et beaucoup moins grognon qu'à leur arrivée.

Ils avaient prévu de longer la côte pendant quelques heures, profitant de la présence des mouettes, de la douce mélodie des vagues, et de l'air marin aérant leurs poumons. Juste tous les trois.

Jordan regardait Siloé et Gabriel pointer du doigt quelques poissons, qui, probablement dérangés par le bruit du moteur, sautaient au-dessus de l'eau. Certains réussissant à finir dans l'eau, d'autres dans le bec de quelques oiseaux qui, trop heureux de l'aubaine, suivaient leur embarcation. La vision lui était douce, presque poétique, alors que l'homme et l'enfant se murmuraient des paroles dans le creux de l'oreille pour se faire entendre. Leurs sourires étaient adorables, pris dans un moment intime et fusionnel. Leurs rires étaient une douce mélodie à ses oreilles, et leurs gestes de tendresse une couverture d'hiver bien chaude dans son cœur.

Jordan se rendait compte à quel point il avait de la chance. De la chance de voir ce tableau devant lui. De voir Gabriel si détendu et heureux, cette bague à sa main droite brillait avec la réverbération de l'eau. De savoir que ce petit gars, le teint légèrement hâlé par le soleil, l'avait accepté dans sa vie, alors qu'il était si difficile pour lui de s'ouvrir. Sa vie n'était résumée qu'à la politique, mais aujourd'hui, sa vie se résumait à eux.

Oh, dans quelques jours, le rythme infernal de son travail allait reprendre, mais savoir que sa routine ne serait plus la même, que certaines matinées seraient accompagnées de câlin, de rire, et de « Tu le déposes à l'école ? » l'enchanterait presque de leur retour en France.

C'est rempli de ses sentiments que Jordan, d'une main habile, sortit son téléphone de sa poche et prit, dans la même frénésie que Gabriel, de photographier les moments les plus beaux, prit en photo le père et le fils à l'avant du bateau. Un sourire sur les lèvres, il remit son portable dans son pantalon et leva les yeux de nouveau vers la proue.

Son regard se plongea immédiatement dans les yeux bruns du ministre, alors qu'un sourire tendre éclairait son visage. Qu'il était beau sous le soleil, les cheveux au vent.

Dans les yeux d'un fils.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant