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Mehdi : Non en vrai stresse pas c'est bon c'est Allah qui décide c'est le destin InchaaAllah il se réveillera.

Moi : Imagine il se réveille pas?

Il m'a tapoté la cuisse.

Mehdi : Y a pas de imagine je sais pas quoi, on va rien imaginer on va penser au meilleur Allah exaucera nos Duaas si c'est le meilleur pour Amine.

Moi : T'as raison bref désolé...

Mehdi : Tu veux que je te laisse seule avec lui vite fait?

Moi : Si ça te dérange pas...

Mehdi : Je reviens t'inquiètes.

Moi : Hm.

Il est parti, me laissant seule avec Amine.

J'avais mal au coeur, j'ai caressée ses cheveux, ils étaient intacts, son visage me faisait peur, il était pâle il avait quelques cicatrices marquées mais le plus grave c'était son corps. Je veux même pas y penser mais je repensais juste à la flaque de sang.

En plus je suis qu'une imbécile, j'ai menti à Mehdi, pourquoi j'ai dit que j'étais sa copine?


C'est débile, mais il y croyait, et bon, c'était pas une si mauvaise idée d'être sa copine, après tout dans un futur lointain ça aurait été possible pour nous, mais bon, situation délicate...

J'ai commencée à lui parler... Je savais pas si son âme m'entendait ou pas mais je lui ai parlé.


Moi : T'as pas le droit de partir...

Moi : Tu vas me laisser seule? C'est drôle je crois que je t'aime, je m'attendais pas à ce qu'il t'arrive une dinguerie mais Alhamdoulilah t'es vivant, s'il te plait réveille-toi...

Moi : J'imagine même pas ta mère, elle doit être dépitée...

Moi : Et tes frères?

Moi : Yacine, et les jumeaux?

Moi : Même eux je veux pas imaginer... Si tu meurs je m'en voudrais, j'espère que tu vas t'en remettre...

Moi : Tu me donnes les larmes aux yeux, depuis hier je dors pas, je suis même pas partie en cours j'avais pas la foi...


Quelqu'un toque à la porte, je vois Mehdi accompagnée d'une femme âgée... Amine lui ressemblait tellement...




C'était sa mère... J'étais toute émue en plus, j'avais peur qu'elle me voit comme ça...


Maman d'Amine : Salam Aleykoum benthi, Mehdi m'a parlé de toi...


Elle était toute souriante, malgré l'état de son fils, elle m'a fait un câlin...


Comment je m'en voulais! Mais bon c'était plus simple de faire semblant, peut-être qu'à force je ferais plus semblant...


Moi : Aleykoum Salam, je suis heureuse de vous rencontrer...

Maman d'Amine : Appelle-moi khalti et tutoie-moi je suis pas si vieille que ça!

J'ai séchée mes larmes.

Moi : Oui pardon... Je vous laisse la place vous voulez sûrement retrouver votre fils.

La femme de son âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant