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Amine : J'ai fait des conneries pendant ces 2 ans, t'avais raison de pas me calculer.

Je comprends pas pourquoi gâcher le moment qu'on passait.

Moi : Gâche pas tout, tu commences bien ne me parle pas de ce que t'as fait quand on a arrêtés de se voir.

Amine : Ok mais va bien falloir que je te le dise.

Moi : Gâche pas tout. Bref, on va quelque part?

Je voulais juste qu'il se taise, mauvais timing pour les aveux.

Amine : Oui je t'emmène mais bon tranquille, te prend pas la tête, on va sur un parking, loin de tout, j'ai pas envie qu'on nous voit.

Bizarre, il se cache? Je sais pas mais ça sent mauvais.

Moi : Tu veux me parler?

Amine : Si tu m'aurais laissé parler là je t'aurais emmenée dans un bel endroit mais vas-y Ferdaus je veux être honnête donc laisse moi parler, tu vas pas refaire la gamine à esquiver nos discussions.

Moi : Je suis à deux doigts de quitter cette voiture.

J'étais soulée, limite il roulait j'aurais pu ouvrir la portière et me barrer. Il s'est garé sur un parking, près d'une station essence, bref je savais que c'était pour être tranquille.

Amine : T'es toujours aussi têtue par contre.

Je lui répondais même pas.

Moi : On est quoi toi et moi là? Depuis le temps, ok tu m'aimes mais t'es pas démonstratif, ça va trop vite.

Amine : C'est depuis la seconde quand même, je vais pas te coller à chaque faits et gestes.

Moi : Pourtant tu me surveillais non?

Amine : Oui mais c'était pas le moment, j'étais pas quelqu'un de bien, même là, j'ai un travail mais j'ai été obligé.

Moi : Tu me racontes quoi là?

Amine : Tu le sais Ferdaus, tout les gars font ça dans les cités, je veux pas te faire un dessin.

Je l'ai vite compris, oui, les trafics, j'ai pas contrôlée ma force et je l'ai giflé.

Moi : Amine dis moi que tu te fous de moi? Donc tu t'attendais à quoi là? Que je t'aime là? Tu me dis de venir sur ton lieu de travail pour m'avouer que t'es parti en couilles?

Amine se tenait la joue mais il m'a pas méprisé, il savait qu'il le méritait.

Amine : Je le faisais depuis le lycée, au début c'était vite fait.

Moi : Dépose-moi.

Amine : Tu fuis encore ?

Moi : Tu veux que je te dise quoi? Je fréquenterais jamais quelqu'un qui se fait de l'argent Haram. Démarre cette voiture ramène-moi sur l'autre parking du centre commercial.

Amine : Laisse moi parler tu rends ouf!

Il a crié tellement fort que je parlais plus, j'ai posée ma tête contre la vitre limite je l'écoutais plus.

Amine : J'ai trouvé un travail pour me ranger c'est tout, je voulais que tu saches que j'étais plus dedans, ouais j'ai fait des conneries mais si tu crois que je me suis pas repenti tu te trompes, j'ai réfléchi à ce que je voulais faire, je voulais pas continuer, j'allais finir mort sinon.

Moi : Ok.

Amine : Arrête de faire l'insensible je sais même pas pourquoi tu m'as giflé.

Moi : Dépose-moi.

La femme de son âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant