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Point de vue : Amine


Une semaine est passée aujourd'hui Alhamdoulilah je rentre chez moi.

Quand je me suis réveillé et que j'ai pris conscience de ma vie d'avant j'étais surpris de savoir que j'étais entouré par de vrais personnes même si Ferdaus reste la plus grande aide.


En parlant de Ferdaus, elle ne vient plus, et je trouve ça bizarre, quand j'essaie de la joindre son téléphone tombe sur répondeur et ça me rend malade.


Elle est même plus dans la ville, je la croise même plus, je suis allé sur son lieu de travail et elle y était pas même sa meilleure amie était pas bien elle savait pas ce qui se passait.


Au début j'ai cru qu'elle voulait me zapper alors qu'elle était là pour moi depuis donc j'essayais de pas trop calculer mais à l'intérieur je devenais rouge.


Mais ce qui est grave c'est que quand je toque chez elle, personne ouvre.

Que même ma mère n'a plus de nouvelles.

Et qu'elle est injoignable.

Je me suis dit je suis peut-être parano mais elle a dû être kidnappée ou il lui est arrivé une dinguerie et ça me rendrait fou de savoir que quelqu'un a pu touché à un de ses cheveux.


Je me rappelle encore de la dernière fois que je l'ai vu...


C'était y a 5 jours précisément, j'étais encore dans ce vieux hôpital j'avais l'impression d'être un fou je pouvais pas rester seul, et encore moins sans elle.

Et elle est venue avec son beau sourire et sa belle tête là, ça m'énerve comment elle est belle celle-là.

Elle venait de finir de travailler je m'en rappelle.

Au moins elle finira jamais comme moi sur un lit d'hôpital, j'arrive toujours pas à me rappeler comment j'ai pu finir à l'hôpital mais de ce qu'on m'a dit c'est que je travaillais au black.

J'ai souri comme un con en la voyant.

Et elle m'a dit...

Ferdaus : Qu'est ce que t'as à me regarder comme ça? On dirait que tu vas me manger.

Moi : Peut-être ouais.

Après ça comme à son habitude elle est venue se coucher sur mes jambes, adossée à la chaise sur laquelle elle était assise. Je vais pas mentir elle avait l'air triste mais je voulais pas gâcher ce moment, c'est quand je sortirais que ma vraie vie commencera et avec elle.


Et dire que depuis elle est pas revenue ça me rend fou, je suis sûr que quelque chose s'est passé, comme j'étais à l'hôpital comme un con j'ai rien vu venir. En plus l'autre venait me rendre visite comme si c'était Ferdaus, elle me faisait des fausses joies.


Dés que la porte s'ouvrait je voulais que ce soit elle mais c'était Loubna. Puis elle me faisait les yeux doux comme si j'en avais quelque chose à foutre, j'avais l'impression qu'elle profitait de mon état, j'ai jamais pensée à elle de toute ma vie.

La femme de son âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant