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Moi : Tu te fous de ma gueule?

J'en ai rien à foutre sur le moment, j'ai parlé très mal, j'étais sur les nerfs, on devait juste passer l'après-midi au final on se retrouve encore avec des médecins.

Médecin : Il faut savoir se calmer monsieur, je n'ai pas dit qu'elle était morte.

Moi : Mais non jure? Encore heureux. Elle va bien là?

Médecin : Il va falloir qu'elle reste ici monsieur, un jour voir deux.

Je passe mes mains sur mon visage.

Moi : Je peux aller la voir?

Médecin : Oui je vous en prie, je vous accompagne jusqu'à sa chambre.

Alhamdoulilah elle est réveillée, c'est déjà ça, encore une fois elle a risquée sa vie.

Il m'accompagne jusqu'à sa chambre et m'ouvre la porte, encore une fois je tombe sur Ferdaus toute pâle dans un lit d'hôpital, elle baissait les yeux, elle m'a même pas regardée, elle jouait avec ses doigts, signe de stress comme d'habitude...

Je suis rentré et j'ai fermé derrière moi.

Moi : Salam.

Elle m'a pas répondue, je le sentais mal.

Amine : Tu te sens mieux?

Ferdaus : Pas vraiment...

Elle a passée sa main sur une mèche de ses cheveux qui lui cachait le visage pour la remettre derrière son oreille.

Moi : Ils vont te garder un peu mais faut pas que ton état empire ok?

Ferdaus : C'est Allah qui décide, tu veux que je fasse quoi? Prie pour moi c'est tout.

Elle semblait énervée, pourtant toujours fragile.

Moi : Tu m'en veux c'est ça?

Ferdaus : C'est pas la première fois que j'entends parler de vos histoires donc je t'en voudrais toujours autant.

Moi : T'as pas compris que j'en avais rien à cirer de Loubna?!

Le ton commençait à monter.

Ferdaus : Le problème c'est pas que Loubna et tu le sais.

Moi : Bah c'est quoi?! T'as vue j'fais des efforts avec toi mais c'est jamais assez! C'est casse couilles on va pas s'en sortir comme ça!

Ferdaus : Si je suis autant casse couilles barre-toi de ma vie!

Elle a laissée un gros blanc, j'osais même pas répondre, comment elle peut se braquer comme ça? En plus elle doit pas s'énerver quand elle est faible comme ça.

Même énervée elle est belle frère elle rend malade. Même pâle comme ça ou même sur un lit d'hôpital, je rêve tout les jours de l'avoir à mes côtés mais j'ai l'impression que chaque effort c'est un pas en arrière.

Moi : Tu peux pas dire des trucs comme ça w'Allah.

Ferdaus : Bah je te le dis moi!

Moi : Tu dis ça parce que t'es énervée mais évite de dire des trucs que tu vas regretter demain.

Ferdaus : Regretter quoi? Regretter quand j'étais en bonne santé? T'as fumé ou quoi toi?

Moi : Je suis totalement conscient et te plains pas! Continue à me parler mal et je redeviendrais le Amine d'avant!

Ferdaus : Amine t'es sérieux là?

Elle avait ses larmes qui prenaient le dessus sur elle.

Moi : Tu me cherches à parler comme ça! Je suis un pédé à venir te voir toujours à l'hôpital même quand tu me parles comme un chien? T'as pas compris que je voulais finir avec toi?!

La femme de son âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant