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Sans le vouloir, je me suis demandée pourquoi il me posait cette question, rien que de l'entendre ça me faisait bizarre, ça veut tout et rien dire.

Moi : Qu'est ce que tu veux dire par là? Comment ça loin? Comment ça...

Il m'a interrompu.

Amine : Juste réponds.

Moi : Oui.

Amine : C'est tout ce que je voulais savoir.

Moi : T'as une idée derrière la tête non?

Amine : Tu sauras ça quand tu sortiras de l'hôpital et que tu porteras mon nom.

Moi : J'ai une pneumonie t'as oublié?

Amine : Je m'en fous c'est pas ça qui va m'empêcher de t'aimer.

Moi : Tu rigolais pas depuis tout ce temps? Cette affaire de mariage c'est sérieux entre nous?

Amine : Tu poses des questions parfois je te jure.

Il a posé sa main sur son visage en mode blasé.

Amine : Je suis quelqu'un de parole, ce que je te dis je le ferais et c'est sûr, je vais jamais reculer.

Moi : Tu penses que je suis la femme de ta vie zerma?

Amine : Tu m'as placé sur écoute ou quoi? C'est quoi toutes ces questions?

Moi : Mais on se marie pas au hasard encore heureux que je te pose des questions.

Il m'a regardé longuement dans les yeux et m'a souri.

Amine : Bien sûr que t'es la femme de ma vie. Et si pour une raison du destin le mariage est repoussé je demanderais à Allah de devenir un meilleur homme pour toi pour qu'on puisse se marier, je suis sah dans mes sentiments sinon je serais pas là comme un mariole.

Je l'ai regardé et j'ai pointé du doigt le placard, il a tout de suite compris.

Amine : Ah ouais ça, à ce que je vois t'as jetée un coup d'oeil à mes fleurs.

Moi : Elles sont magnifiques sérieux.

Amine : C'est même pas un quart de ce que t'auras une fois mariée.

Moi : Je t'aime.

Amine : Moi aussi.

Il m'a fait un clin d'oeil.

Amine : Et toi? Je suis l'homme de ta vie?

Moi : Oui tu l'es, notre rencontre elle était destinée depuis le début et je regrette un peu plus chaque jour de pas t'avoir pris au sérieux, mais t'es un homme en or, je suis sûre de mes sentiments à fond, je t'aime.

On s'est regardés longuement dans les yeux, nos échanges de regards sont profonds, j'arrive à le ressentir quand je le regarde.

Amine : J'en avais pas demandé autant mais tu peux continuer ça fait toujours plaisir à attendre.

Moi : Arrête d'en profiter.

On continuait de parler jusqu'à ce que ma mère rentre, ce qui a mis un silence entre nous.

Maman : Bah alors les enfants c'est quoi ce silence je vous dérange?

Moi : Non jamais yemma.

Amine : Allez-y asseyez-vous c'est mieux.

Maman : Arrête de me vouvoyer je sais qui t'es, t'es le fils de Malika?

Amine : Oui c'est ça khalti.

La femme de son âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant