Chapitre 13

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                 Les pardons d'une mère ???



Je me mets à me plaindre lorsque les deux reviennent en même temps, je fixe intensément le visage de Mathilde qui semble contrariée. Je décide de passer outre leurs visages grognons je tape sur l'épaule de Mathilde

Noah : tu peux me rendre un service Mathilde ?

Mathilde : dis-moi Noah

Noah : tu peux brancher mon portable

Mathilde : bien sûr

Noah : tu penses que j'ai un grand besoin de rééducation dans tout mon corps ?

Mathilde : oui mais on va commencer par ta santé mentale ça te ferait du bien de voir une psychologue elle pourrait t'aider pour beaucoup de chose Noah

Noah : je ne suis pas prêt à évoquer mon vécu ou à parler de l'avenir, car je me sens submergé par la dureté et la fragilité de la vie. J'éprouve une peur viscérale face à la rapidité du temps qui me fait suffoquer, comme si j'étais enfermé dans une pièce dont les murs se referment à grande vitesse. Par moments, ma vie semble se transformer en un véritable "Hunger Games".

Elijah interrompt Mathilde

Elijah conseille à Noah de se concentrer sur son bien-être mental et physique pour le moment, en lui assurant qu'une fois qu'il aura surmonté ses difficultés, il se sentira tellement fier de lui qu'il voudra même courir un marathon. Elijah demande à Noah de ne pas confondre Camélia avec Julia, car cela leur ferait à tous les deux beaucoup de mal.

Noah : promis de ne pas vous inquiéter.

Ils me sourient tous les deux quand quelqu'un frappe à la porte. Elijah ouvre la porte, et je vois une femme au loin avec de magnifiques cheveux roux, digne de la divinité d'Aphrodite. Est-ce elle, cette femme qui a brusquement arraché mon cœur pour le placer auprès d'elle ? Je ne connais pas son identité, mais cette femme parvient à hanter mes rêves, à occuper mes pensées, et que va-t-elle faire ensuite ? Va-t-elle aussi me voler ma moto ? Je me mets à rire tout seul quand une personne vient me taper sur l'épaule. Je lève la tête, et non, ce n'était pas cette femme si chère à mon cœur et à mes désirs, mais c'était ma meilleure amie Gia, même si elle a de très longs cheveux bruns. J'aime ma meilleure amie, même si j'ai envie de donner des coups à tous ces racistes stupides qui lui manquent de respect, voire qui la menacent de mort chaque jour. Quand nous étions en classe, je lui rappelais que peu importe sa couleur de peau, les cheveux, les ongles, l'intelligence et tout le reste, tout le monde trouverait le moyen de la critiquer. Personnellement, je pense que ce sont des gens fans de nous deux. Je me sens comme une personnalité publique et je lui ai même conseillé de suivre l'exemple de Mike Tyson : commencer par prendre des cours de boxe, puis arracher un bout de l'oreiller de quelqu'un.

Gia : Salut mon petit filou tube est ce que tu vas bien ?

Noah : comment tu m'as foutu la rage en arrivant mais oui je vais bien ma petite maya l'abeille

Gia : pourquoi j'ai fait quoi toujours je suis coupable avec vous

Noah : je ne t'ai pas dit je dois commencer par le début ça concerne une femme

Gia : toi une fille t'a mangé des champignons hallucinogènes quand on s'est rencontré j'ai cru que tu étais mariée avec Félix tellement quand Félix m'a envoyé une photo ou tu embrassais ton oreiller pour apprendre à embrasser j'ai tellement ri que je suis tombée

Noah : eh depuis quand il y a c'est photo de moi me dit pas que Félix les prises en cachette moi aussi j'ai des photos de Félix très secrets de lui oh le fils de pute

Gia et moi avons tous les deux éclaté de rire alors que Gia adoptait un ton très sérieux et détendu.

Gia : dis-moi ce qui se passe avec cette fille.

Noah : justement rien je ne l'ai jamais rencontrée ni même vu son visage

Gia me regarde en levant un sourcil en avant elle commence à faire des grimaces assez spéciales que ça me déstabilise pour continuer la conversation je la regarde grognon puis elle relâche son co2 de manière assez blasée.

Gia : je ne comprends pas tout Noah tu veux bien m'expliquer s'il te plaît

Noah : je fais des rêves tous les soirs et

Elle m'interrompt

Gia : comme tout le monde Noah c'est quoi le rapport ?

Noah : tu vas me laisser parler ou pas gia ?

Gia : pardon continu

Noah : Comme je te l'ai dit, je fais des rêves chaque jour et je vois une femme avec qui j'ai l'impression d'avoir un passé, mais je ne peux pas voir son visage car il est caché par un nuage. Je vois ses magnifiques cheveux roux à chaque réveil, et j'ai l'impression qu'une partie de moi a été enlevée et que la moitié de mon cœur a été arrachée.

Elle se tape une barre tellement elle se fout de ma gueule elle tombe brutalement de sa chaise je roule des yeux j'en ai vraiment marre qu'on me croie jamais elle se remet sur sa chaise.

Gia : enfin ta mère Olivia me demande ou tu es elle est inquiète il y a que moi qui c'est que tu es ici même Félix l'ignores, tu ne peux pas garder ses secrets très longtemps

Je me déplace avec mon fauteuil roulant pour aller loin de la table je regarde gia.

Noah : (dans un état de frustration) Je me fous de ma mère, c'est sa faute si tout cela est arrivé. Mon père n'aurait jamais laissé ça se produire. Quant à mes secrets, je m'en fiche, vous ne me croyez jamais, vous êtes vraiment comme ma mère. Tu devrais partir, Gia, ce serait mieux avant que je dise des choses que je ne pense pas, ou qui pourraient simplement te blesser. Et pour Félix, si tu es une véritable amie, ne lui dis rien.

Je me rends dans le jardin intérieur pour contempler la nature en silence lorsque Mathilde me tend une tasse de thé bien chaud à la camomille, à la mélisse, à la fleur d'oranger, et à la verveine. Elle s'installe dans le fauteuil suspendu rond et moelleux. Nous échangeons un regard, je lui fais comprendre que je préfère ne pas parler, elle soupire et me tape l'épaule.

"Mathilde : Je regrette de t'avoir laissée, mais c'était pour te protéger de la célébrité, en particulier de celle associée à la famille royale qui traverse les générations, et qui fera couler du sang noble dans tes veines." Je t'aime, mon Noah. Il faut que tu pardonnes à celle qui t'a élevé(e). Elle a commis beaucoup d'erreurs en te mentant sur certaines choses. Il faut que tu m'en veuilles à moi, en aucun cas à elle. Depuis la mort de ton père et de ta petite sœur, tu n'es plus le même. Dès le début de l'adolescence, je t'ai mis dans le bain trop tôt, et tu as appris beaucoup trop de choses trop vite. J'ai fait venir ta mère, Olivia, s'il vous plaît, parlez-vous."

Olivia s'approche de moi pendant que je marmonne des injures dans ma barbe elle s'assit à côté de moi.

Olivia a dit d'une voix mélancolique : "Je suis vraiment désolée, mon pompote à la vanille, je suis vraiment impardonnable. Comment ai-je pu ne pas voir que mon fils ne va vraiment pas bien ? J'aurais dû t'écouter. Tout mon amour pour toi ne disparaîtra jamais, tu m'entends ?"

Je souffle à tellement de conneries que je me lève de mon fauteuil roulant. J'ai voulu marcher mais je me suis rétamée la gueule si fort que je me suis mis à rire tout seul. J'avais oublié, à l'espace d'une seconde, que mes jambes ne fonctionnaient pas pour l'instant. Mathilde a entendu un gros "Boum "elle courut et ma vue par terre ma mère Olivia a tellement été choqué quel reste figé et bouche bée.

Mathilde cri à Elijah de venir l'aider à me remettre dans le fauteuil roulant une fois remis sur mon fauteuil je lâche un rire tellement déstressant qu'on dirait que j'avais pris de la cocaïne. Elijah m'accompagne jusqu'à ma chambre, me porte et me remet ensuite

La femme  de mes rêves (EN réécritures)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant