La femme de mes rêves (EN réécritures)

Chapitre 18

L'oubli est les cauchemars.

Quatre mois après, je suis pris de cauchemars chaque soir, je suis réprimandé par une femme que je ne connais même pas. Pourquoi tout cela m'arrive-t-il ? Je suis fatigué, je crois, mais malgré cela, je ne parviens pas à oublier Cherry. Quand mon esprit est occupé, je pense presque à elle. Enfin, je me sens bien, entouré d'une bonne influence. J'oublie tout grâce à ma famille royale. J'ai des cours d'escrime, de tir à l'arc. Vous pouvez m'appeler Katniss Everdeen, maintenant, je suis le roi de l'arc. Pardon, je m'emporte un peu trop. J'essaie de faire du water-polo et surtout des cours d'équitation, ça fait mal à mes fesses, mais on s'habitue. Avec Mademoiselle Anita, on s'entend beaucoup mieux, on est devenue meilleure amie. Mes frères me font beaucoup rire, ils ont tous essayé de draguer Mademoiselle Anita, elle les a tellement rejetés que j'en suis tombée par terre. Revenons d'abord à aujourd'hui : je suis en train de dormir quand j'entends des voix m'appeler.

« Noah, pourquoi me laisses-tu seul ? » Nous étions si bien ensemble, apaisant nos souffrances et nos pleurs. Nous partagions toutes nos émotions, qu'elles soient négatives ou positives. Tu ne peux pas me laisser seul. Que va-t-il advenir de nous, séparés l'un de l'autre ?

Je gesticule dans tous les sens dans mon lit, toujours les yeux fermés, elle m'appelle encore une fois.

« Reviens, s'il te plaît, tout au fond de toi ». Tu sais que nous ne pouvons pas rester séparés l'un de l'autre : les sentiments que nous avons sont aussi forts que l'univers des étoiles. Si on ne se revoit plus jamais, quel destin va-t-il nous réserver ! <<

Je me réveille en sursaut, rempli de sueur froide, j'approche ma main de mon cœur, sauf que je ne me rappelle plus où il est dans mon corps ; Par réflexe, je crie à Eiji de venir dans ma chambre.

Il s'installe tranquillement sur mon lit.

Eiji : Qu'est-ce qui se passe, Noah ?

Noah : J'ai perdu mon cœur, je ne sais plus où il est.

Eiji (souffle) : Si tu avais perdu ton cœur, tu serais mort, Noah.

J'entends quelqu'un rire aux éclats. Je tourne la tête et je vois Mademoiselle Anita près de ma porte. Tellement, elle rit, qu'elle tombe par terre. Tout le monde se met à rire. Je me lève et fais signe à tout le monde de partir. Je vais dans notre immense jardin et aperçois Elijah commencer une partie d'échecs tout seul. Je m'installe sur la deuxième chaise en face de lui. On se regarde d'un air joueur. Elijah décide de prendre la parole.

Elijah : Tu sens mieux qu'hier, Noah ? Je suis inquiet quand même.

Noah : Non, je crois que c'est encore pire : je n'arrive plus à dormir sans faire de cauchemars.

Elijah : Peut-être, tu devrais prendre de l'huile essentielle pour dormir, tu penses à quelque chose qui t'obsède ?

Noah : Oui, mais j'aimerais te poser une question particulière ?

Elijah : Tu peux me poser toutes les questions du monde.

Noah : Comment fait-on pour oublier quelqu'un que tu as aimé depuis le début de sa vie ?

Elijah : Pour moi, le sport est un moyen de découvrir de nouvelles personnes ou de nouvelles choses. Tu vas rire, mais avec Mathilde, nous faisons beaucoup de soins de la peau, des masques qui nous détendent tellement qu'ensuite, nous faisons une sieste. Je sais que pour l'instant, ça va être dur de ne pas voir cette personne dans ta vie, mais tout va bien se passer.

Noah : Merci. Elijah

Déjà trois mois se sont écoulés depuis que j'ai suivi tous les conseils d'Elijah. Ç'a vraiment bien marché. Désormais, je ne pense qu'à moi et à mon bien-être. Chaque jour, je découvre les merveilles de mon pays. Malgré mes nombreux cauchemars, je me sens bien et calme. J'essaie de ne pas y penser. J'apprends surtout à enrichir mon vocabulaire et à dire moins d'insultes, surtout avec Ramon. Nous passons également beaucoup de temps ensemble. J'ai même appris à danser la valse et les danses à deux. Elijah et Mathilde organisent des bals dansants, mais ils préfèrent que je trouve quelqu'un pour finir ma vie avec, et en plus, je suis peut-être dans l'incapacité d'aimer. Voilà, je rumine à nouveau à elle. Bref, aujourd'hui, j'ai un bal ce soir, mes frères se préparent déjà avec Anita. J'ai pris la décision de passer du temps avec ma p'tite crêpe au sucre des bois. On a mis toute l'artillerie pour pouvoir sortir dans Copenhague après être sorti de chez nous. Je me suis accroupie devant Camélia.

Noah : Où veut aller ma petite crêpe des bois ?

Camélia : Je n'ai jamais visité le musée Thorvaldsen, s'il te plait ?

Noah : Oui, bien sûr, je ne savais pas que tu aimais les musées, toi aussi. On va se prendre un vélo, ça te dit ?

Elle hocha la tête avec un grand sourire ça fait du bien de voir quelqu'un qui t'aime est qui n'attend rien d'autre de toi, j'ai beaucoup de pression sur moi, mais avec camélia tout ce qu'elle attend de moi, c'est de me voir heureux est réciproquement mon amour inconditionnel pour camélia est comme un mur bien bâti, tu as beau lui mettre les feu ou n'importe autre pour détruire ce mur, je trouverais toujours un moyen d'in construire un autre, je regarde les horizons pour voir une location de vélo, mais Camélia à trouver la première.

Noah : Tu as des yeux de Lynx, ma Camélia.

On rigole de joie. 5 min plus tard, on est arrivé vers une station libre-service de vélo, on a cherché un vélo tandem, j'ai payé à la borne pour payer son temps, je surveille Camélia, je prends un casque qui est inclus dans l'offre, je me retourne et tends son casque, elle souffle et râle après mon tour de monter sur mon vélo puis enfile mon casque. On a commencé à pédaler tout en fredonner une chanson.

Camélia & Noah : Here comes the sun, doo-doo-doo-doo, here comes the sun, and I say it's alright.

On n'a pas arrêté de chanter cette chanson, puis elle me tire mon pull.

Camélia : Dis, peux-tu me chanter une chanson française si tu en connais une ?

Noah : D'accord, mais cette chanson, tu ne la chantes pas devant la famille.

Camélia : Promis, je peux la chanter en même temps que toi ?

Noah : Tu n'as pas besoin de me demander ce genre de choses avec moi. Par exemple, si tu veux danser, tu n'as pas besoin de me demander. Je voulais te dire qu'il y a des moments où mon cerveau risque de te prendre pour Julia, et j'en suis désolé. Tu pourras m'en vouloir. J'ai encore du mal à admettre qu'elle est partie, mais mon but n'est pas de te faire du mal.

Camélia : Maman m'a prévenu que cela pourrait se produire, ne t'inquiète pas pour moi. J'ai une famille formidable qui prend soin de moi, et tu en fais clairement partie. Je t'aime, Grand frère.

Noah : Moi aussi, ma Camélia, je réfléchis à quelle chanson je pourrais choisir.

Après avoir réfléchi pendant environ 10 secondes.

Noah : Qui a eu cette idée folle, un jour, d'inventer l'école ?

Camélia : Qui a eu cette idée folle, un jour, d'inventer l'école ?

Nous sommes enfin arrivés à destination, descendus tous les deux du vélo, enlevant votre casque. Elle a eu le réflexe de poser le vélo à l'abri des regards et de le verrouiller avec mon portable. Trente minutes plus tard, après avoir visité le musée, on en a discuté, mais je me sens observé depuis le début de la visite et je suis saisi d'un instinct : je me baisse devant Camélia.

Noah (en chuchotant) : Est-ce que tu peux courir à toute vitesse le plus possible vers la maison, ? Fais-moi confiance.

Camélia : pourquoi

Noah : Ne te pose pas de question.

Je la vois courir à toute vitesse, je prends le vélo et les casques, je pédale le plus vite possible, je rends le vélo et les casques le plus vite.