Chapitre 23

1 0 0
                                    

 De retour à Cleveland


On se regarde tous les deux en essayant de réfléchir par notre propre cerveau à chacun, tout ça pendant 30 minutes, on est tous les deux allongés sur mon lit. Sauf qu'en relisant les lettres dans la deuxième, je remarque un deuxième papier dansL'enveloppe. Je regarde ce papier, mais je ne vois rien d'écrit sur ce papier. Une pomme me tombe sur la tête, je me retourne vers Cherry.


Noah : Tu peux faire un truc pour moi ?Cherry : oui, bien sûr. Que veux-tu que je fasse ? Noah : Est-ce que tu peux m'acheter un stylo d'encre invisible ? Cherry : Pas de soucis, mais à quoi ça va servir ? Pourquoi ce papier est dans l'enveloppe s'il n'y a pas de contenu ?

Noah : Je crois que c'est écrit avec un stylo à l'encre invisible, tu te souviens quand tu étais toute petite : tu aimais bien écrire dans ton journal intime avec des chevaux dessus pour pas que ton frère ou moi, on fouille dans ton carnet. Tu écrivais avec un stylo à encre invisible du coup : à l'œil nu, tu ne vois pas, mais avec de la lumière, tu vois.

Cherry : Ah oui, je me souviens d'ailleurs, je ne sais pas où il est passé.

Elle me regarde furtivement.

Noah : En attendant, je vais interroger Mademoiselle Gia. Appelez-moi Inspecteur Armstrong.

Cherry, elle rigole : Baba, haha, n'importe quoi, te quoi, toi inspecteur Doritos, je vais revenir avec votre stylo.

Elle commence à m'imiter et à bouger ses cheveux.

Noah : Tu me fais rire.

Cherry : Tu veux que j'appelle l'accusé ?

Noah : Tu n'inquiètes pas, je vais le faire.

Cherry : À plus.

Je lui ai un signe d'au revoir le plus théâtral. 10 min après que cette madame est partie, j'appelle Gia qui est venu en moins de 5 min après mon appel en attendant qu'elle arrive jusqu'à ma chambre. Lorsque je me préparais à dessiner, elle frappe ma porte.

Noah : entre ma chère gia, nous avons beaucoup à converser.

Elle rentre, s'assoit sur le canapé d'en face..

Gia : Votre langage a bien changé depuis un moment, de quoi veux-tu converser ?

Noah : Parle-moi de la conversation entre Clint et Julia.

Gia : Alors que je me promenais avec Félix, nous nous rendions dans un bar pour boire un verre, à proximité du café, la librairie préférée de Cherry. J'ai entendu une voix familière derrière moi, à une autre table, je me suis retournée et j'ai vu Clint pendant qu'il crie au téléphone. Sauf qu'il m'a vu, il s'est mis rapidement à courir, alors je me suis mis en mode. Wendy Wu, toi-même, tu sais que mes talents pour le karaté, le taekwondo, le judo, enfin bref, tous les arts martiaux.

Noah fruste : Putain de merde, Gia abrégé, frère, on n'a pas le temps pour que tu me racontes tout, ça va, l'essentiel, je t'en prie.

Pile, quand Gia allait continuer à parler, Cherry était revenu. Elle nous regarde, elle me tend le stylo, je lui fais un merci timide.

Noah : pour l'amour du ciel de saint Joseph, par pitié, arrête de regarder Cherry, sinon on va y arriver, on parle de la survie de ma sœur Gia Molly Cuchio.

Gia stressée : OH, du calme, je sais qu'on parle de Julia, bref, je continue la suite de la conversation : C'était dépêche, toi, vous me tenez dans un endroit, enfermé, en plus il fait sombre ici et j'ai soif, bande de fils de pute. Ça, c'était la voix de Julia, ce con avait oublié de couper le haut-parleur de son téléphone, voilà, et tu me stresses à m'appeler par mon prénom complet.

Noah : Désolé, OK, est-ce que tu peux me noter tout ça sur un papier ?

Gia : Bien sûr, pas de souci.

Noah : Bon, j'ai des appels à passer plus vite, on retrouve Julia plus vite, je serai serein.

Je prends mon portable et j'appelle Bobby.

Noah : Allo Bobby

Bobby : Salut Ry...

Noah : C'est Noah maintenant.

Bobby : Très bien, pas de problème. Qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ?

Noah : J'aurais bien aimé que tu signes des papiers pour être mon grand-père adoptif. Mais bon, ça, on en parlera plus tard. Est-ce qu'il serait possible que tu m'amènes à Cleveland ce soir, c'est vraiment une grande urgence, je te promets que je te raconterais tout une fois que tout ça sera terminé, mais n'en parle pas à mes parents ?

Bobby surpris : Quoi pour les papiers ? On verra ça plus tard, haha, je peux te ramener à Cleveland à une seule condition. »

Noah : Quelle est la condition, je ferais tout ce que tu veux ?

Bobby : Après que tu auras terminé ton tour à Cleveland, je te ramène directement à Copenhague, et autre chose ne te met pas en danger pour rien. S'il te plait, tu veux y être à quelle heure ?

Noah : Promis, je vais essayer de ne pas me mettre en danger et le plus tôt possible, c'est possible ?

Bobby : Je t'attends à 10 h pile à l'aéroport qui est à 30 min de chez toi, c'est bon ?

Noah : Merci. Oui, c'est bon, Seigneur, je t'aime. Bobby à plus.

Je raccroche le cœur battant, mais il y a une chose que j'avais oubliée, c'est que j'étais toujours à l'hôpital.

Noah : Vous pouvez me détacher des câbles d'hôpital qui sont sur moi. Cherry, prend ton sac avec toutes les affaires de Jonah, surtout le petit papier avec le stylo à encre invisible.

Gia : Euh, tu es sur Noah ?

Noah : Oui, s'il te plait, on n'a pas beaucoup de temps.

Cherry rassemble vite fait toute cette affaire. 20 min plus tard, avec l'aide de Cherry, elle a réussi à me détacher de tous ces câbles, et on s'est mis à courir tous les trois vers la sortie d'hôpital. Une fois sortie, je vois un monsieur d'une trentaine d'années fumer une clope, j'aperçois que c'est un taxi, on court dans sa direction.

Noah : Monsieur, vous pouvez nous déposer à l'aéroport le plus proche de la Maison royale en moins d'une heure.

? ? ? : Combien avez-vous ?

Noah : J'ai 100 euros.

??? : Montez.

20 min plus tard, après avoir monté dans ce taxi qui sent le chanvre à plein nez, je regarde l'heure, je vois qu'il est 9 h, je commence paniqué à taper du pied quand les deux énergumènes qui sont côtés de moi se mirent à éclater de rire.

Noah : Pourquoi vous rigolez ?

Cherry & Gia : tu as une chemise d'hôpital à la place de tes vêtements.

Noah : haha

40 min plus tard, on court dans l'aéroport pour trouver Bobby. Après 10 min de recherche, on la trouvait, j'ai pris des grandes inspirations et on monte dans l'avion. Bobby prépare tout pour le décollage, je regarde l'hôtesse de l'avion.

Noah : Les filles, vous pouvez vous asseoir et attacher votre ceinture. Carmela, est-ce que tu as des vêtements pour moi ?

Les deux dindes ne cessèrent de rire après qu'elles ont fini de rire : les deux étaient ébahies par la grandeur de l'avion, tout ce luxe.

Carmela : je l'ai mis dans la salle de bain, je vous accompagne.

Une fois accompagné, puis changé, tout le monde s'attache à sa ceinture respective. Je commence à respirer plus fort, je ferme les yeux.

La femme  de mes rêves (EN réécritures)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant