[N°32 part.1] - La tempête

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« Rester, c'est exister. Voyager, c'est vivre. »

 »

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Avril 2019 - Le même jour

Les nombreuses heures de vol et le décalage horaire auquel on enlevait 7h à l'heure en France faisait que l'on était arrivées à 23H20 à l'aéroport de Kingston.

J'étais un peu deg, car j'aurais voulu faire la surprise à Nabil le jour de son anniversaire, et non quelques minutes ou heures après. Mais je craignais bien d'arriver à la bourre, puisque vu l'adresse que m'avait envoyé Nader et le taxi qui n'était pas encore arrivé, on ne serait pas là-bas avant le prochain ding dong.

Ils faisaient apparemment soirée directement dans la maison qu'ils avaient loué pour son anniv, les deux petits étant venus avec eux pour le voyage, les sorties étant difficiles à prévoir.

Le taxi que nous avions pris avec les filles avait bombardé, le code de la route étant apparemment bien différent du notre, la sécurité n'étant visiblement qu'un détail.

Ce fut finalement juste avant minuit que nous étions arrivées en taxi jusqu'à la villa qu'ils avaient réservé et honnêtement, ils s'étaient pas fait chier sur ce coup.

De l'extérieur, on croyait à une baraque de milliardaire, c'était un délire, pas du tout propre aux habitations jamaïquaines. C'était dommage d'ailleurs d'être dans un pays comme celui-ci et de ne pas adhérer à l'architecture et aux coutumes locales. Mais bon, je n'allais pas me plaindre.

Nos valises roulaient sur le sol et j'envoyais un message à Nader pour lui dire que j'étais devant. Il était donc venu nous ouvrir et Alex fit son petit commentaire qui nous fit immédiatement rire Tahina et moi.

- J'ai hâte de voir la joie sur leur visage quand ils vont m'voir.

Quelle idiote.

Elle était détestée et elle le savait. Mais ça avait l'air de l'amuser plus qu'autre chose, Alex restant... Alex.

- Wesh Souss... Hein, mais tu m'avais pas dit qu'vous étiez trois wesh, réalisait Nader après être venu nous récupérer à l'extérieur.

- Tu m'as dit qu'y'avait d'la place, lui rappelais-je.

- Euh... Ouais, ouais y'a d'la place mais... Mais pas trop trop non plus quoi...

- Qu'est-c'qui a mon gros chou plein plein de crème, c'est moi qui pose problème ? Demandait Alex.

- Bah... Un peu ouais, pouffait-il.

Ils étaient trop sans gêne avec elle, c'était abusé.

- Nabil il l'aime bien maintenant, expliquais-je.

- Aimer est un grand mot. Il me tolère on va dire, me corrigeait la blondasse à côté. Je le tolère aussi.

PART. II - DERRIERE, MON ANGE DIT «T'ES SI SOMBRE»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant