N°16 - Tu cherches juste à m'faire mal

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« Si tu tentes de sourire au bonheur, alors le bonheur te sourira peut-être »

« Si tu tentes de sourire au bonheur, alors le bonheur te sourira peut-être »

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Swann Wolff

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Juin 2018 - Une semaine plus tard

Le moral remontait peu à peu, même si nous nous approchions dangereusement de cette date que j'appréhendais chaque année, tandis que j'essayais de ne pas y penser.

J'étais en pleine recherche d'un appartement, Ana m'aidant à en trouver un sans jamais me parler de son mec ou de ce qui pourrait me relier à mes émotions négatives.

Enys avait visiblement lâché l'affaire et j'avais juste entendu dire du côté d'Ana qu'il n'était pas vraiment en forme moralement, notamment par rapport à cette histoire et ça me satisfaisait.

Nab ne m'avait pas recontacté depuis que j'avais fait fuiter son num et je me doutais qu'il devait me détester depuis ce coup, d'autant plus que Tarik lui avait peut-être fait part de ce que je lui avais avoué concernant Sofyen.

Pas d'nouvelles, bonne nouvelle comme on pouvait l'dire, et c'était exactement comme ça que je le prenais.

Physiquement, je me sentais bien mieux, mes douleurs s'atténuant de jour en jour.

Professionnellement, tout allait parfaitement bien aussi, je posais de temps en temps pour de petits projets mais j'allais bientôt rentrer dans la cour des grands et hors de question d'avoir le cafard pour des histoires à deux balles, j'avais décidé de reprendre ma vie en mains.

Sentimentalement, je n'avais pas à me plaindre non plus. On vivait un peu une relation à distance avec Sofyen mais je devais avouer que ça nous avait fait du bien à tous les deux. Il était toujours sur Lyon pour son travail et moi j'étais ici depuis mon déménagement. Il avait prévu de prendre quelques jours de congés pour monter et on allait pouvoir nous retrouver, cette situation n'étant pas pérenne puisqu'il comptait bien partir de Lyon pour venir vivre avec moi.

J'étais donc heureuse, du moins, c'était l'impression que j'avais.

Mes talons claquaient alors que je me rendais sur le lieu de rendez-vous que m'avait donné Ana, prête pour visiter un appartement à Montmartre.

Rien que de me promener ici me donnait du baume au cœur, puisque c'était vraiment splendide.

Je la retrouvais aux pieds d'un bâtiment qui paraissait plutôt ancien mais qui ne faisait pas pour autant vétuste.

- Salut, souriais-je. Ca va ?

Mon regard glissa vers ma petite soeur qui était présente alors qu'elle se jetait dans mes bras.

- Ma Soussoooooou, mais je suis trop trop trop contente de t'voir !

Je sourcillais un peu en la voyant mais ça me faisait plaisir. Mes bras s'ouvrirent donc à elle et elle n'avait pas attendu avant de se jeter dedans, me faisant le plus gros des câlins.

PART. II - DERRIERE, MON ANGE DIT «T'ES SI SOMBRE»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant