N°28 - My name is Mickael

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« Le bonheur en partant m'a dit qu'il reviendrait. »

 »

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Décembre 2018 - Deux mois plus tard

Nous étions le 26 décembre.
Il était 23:58.

J'étais allongée dans mon lit et mes pensées allaient vers celui dont c'était l'anniversaire aujourd'hui.

Plus un seul contact depuis qu'il avait quitté cette chambre d'hôpital et je pouvais le comprendre.

Mais j'aurais voulu qu'il comprenne que tout ça n'était pas contre lui et que je le ne le remercierais jamais assez d'avoir été si attentionné envers moi pendant cette courte grossesse.

J'aurais voulu qu'il sache à quel point je m'en voulais de ne pas lui avoir exprimé toute ma gratitude, d'avoir pris la fuite parce que c'était la seule issue de secours par laquelle j'avais eu l'occasion de m'en aller.

Alors ma main avait saisit mon téléphone.

23H59.

Et ma déception s'emparait encore une fois de moi en relisant le message que je lui avais laissé sur Instagram plusieurs heures plus tôt. Puisque j'avais attendu une réponse toute la journée, ne serait-ce qu'un merci.

Sauf que le message n'avait pas été ouvert. Jusqu'à maintenant.

A ademoofficiel :
Joyeux anniversaire Tarik... J'espère que tu vas bien. Fais attention à toi. Bisous

"Vu"

Voilà, un simple "Vu". Et rien de plus.

00:00.

Joyeux anniversaire Soussou.

*

Nous étions donc le 27 décembre 2018.

J'avais pris un vol d'environ 2H40 ce matin très tôt direction New York. Quoi de plus beau à voir à la période de Noël que cette ville dont les films nous faisaient littéralement baver ?

En réalité, j'avais organisé ça avec Ana, puisqu'elle avait elle-même prévu de venir séjourner une semaine à New York avec l'une de ses sœurs et comme je n'étais pas très loin, elle en avait profité pour me proposer de venir.

Kéran avait finalement repris les choses en mains étant donné que ma grossesse ne contre-indiquait plus mon travail et j'avais posé pour de grandes enseignes, les contrats aux Etats-Unis étant bien plus intéressants qu'en France.

En réalité, cela faisait déjà deux mois que j'étais ici et le train de vie professionnel, personnel et surtout la coupure avec Corbeil me faisaient clairement le plus grand bien.

PART. II - DERRIERE, MON ANGE DIT «T'ES SI SOMBRE»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant