N°27 - Sale poison

776 53 193
                                        

⚠️  Avertissement  ⚠️
Ce chapitre abordera le sujet des violences sexuelles. Si vous êtes sensibles à cela, je vous invite vivement passer le premier flashback du chapitre.

***

« Tout était certainement écrit. Le hasard n'existait définitivement pas.

Mes rêves s'envolaient encore et encore à chaque fois que j'en prenais conscience. » - Swann Wolff

 » - Swann Wolff

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

*

Octobre 2018

Sensation d'étouffement.
Mauvais pressentiment.
Appréhension.
Peur.
Crainte.

Il y a des jours comme ça. Des jours pour lesquels on sait que nous ferions mieux de retourner sous la couette et d'oublier que le soleil s'est levé. Des jours pour lesquels nous ferions mieux de tout remettre au lendemain en priant pour que tout se passe différemment.

Des jours pour lesquels respirer devrait être le seul effort à réaliser.

Mais aujourd'hui... Aujourd'hui j'avais décidé d'affronter.

Entre sensation d'étouffement, mauvais pressentiment, appréhension, peur et crainte.

J'avais décidé d'affronter.

En espérant que ces maux s'adoucissent à mesure que la journée passerait.

Mais sensation d'étouffement, mauvais pressentiment, appréhension, peur et crainte s'apprêtaient à me poursuivre aujourd'hui. Et ils allaient s'amplifier, comme je n'en n'avais encore pas idée.

Et même respirer risquerait d'être un effort bien trop difficile à réaliser.

*

- T'es lourde, tu l'sais ça ? Sourcillait Tarik, un petit smile scotché aux lèvres.

- HEIN ?! REPOSE MOI ! Rageais-je faussement, faisant mine de ne pas apprécier cette petite remarque.

- Ok, bah ton petit tour il s'arrête alors.

- Nan nan nan, continue de me porter comme une princesse, j'aime bien, resserrais-je mes bras autour de sa nuque pour l'inciter à me garder dans ses bras.

Ouais, les journées étaient longues ici et dès lors que je m'étais réveillée, puis fait tout ce dont j'étais autorisée à faire, c'est-à-dire : pas grand chose, j'avais commencé à déprimer.

Ceci était la raison pour laquelle j'étais actuellement dans les bras de Tarik qui me portait comme une princesse, me baladant dans l'appartement juste pour me faire plaisir, ce qui m'emplissait de joie et me fit oublier le temps d'un court instant ces sensations avec lesquelles je m'étais réveillée ce matin.

PART. II - DERRIERE, MON ANGE DIT «T'ES SI SOMBRE»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant