N°18 - Le hasard fait bien les choses

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"Le hasard n'existe pas. Il n'existe que le destin que nous ne comprenons pas encore."

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Juillet 2018 - Trois semaines plus tard

J'étais apprêtée, maquillée, coiffée. J'étais sur le point de faire l'apparition de l'année, c'était LE moment pendant lequel il fallait que je me démarque.

Et je l'avais fait. Mais pas de la bonne manière.

Parce qu'après tout, j'étais toujours Soussou. Cela voulait dire que rien ne se passait jamais comme prévu.

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Juillet 2018 - Le lendemain

J'étais dans ce grand lit qui pour moi dans lequel je dormais en ce moment, même si je savais que ça n'allait pas durer.

Mon oreiller entre les mains, nous étions en pleine après-midi et pourtant, je passais mon temps à me morfondre ici-même, ne voulant rien d'autre que broyer du noir.

J'entendis le sonnerie dans le hall de la maison de Sébastien, qui était celle dans laquelle je résidais pour l'instant retentir mais je n'accourais pas pour ouvrir, bien au contraire. Mes mains ne lâchaient pas cet oreiller et je ne bougeais pas d'un poil, bien décidée à ne voir personne aujourd'hui.

Mon tel vibra et un léger coup d'oeil à celui-ci me fit comprendre qui était devant.

De Nab :
Ouvre stp ma bb ❤️

Non, je ne voulais voir personne. J'avais une putain de honte en moi dont je n'arrivais pas à me débarrasser et ma solitude m'allait très bien.

A Nab :
Jsuis pas la... On se voit un autre jour 🤍

Mais il était loin d'être con.

De Nab :
Ta caisse dans la cour... Ouvre stp, jsuis la pour toi

Je ne comprenais même pas pourquoi il venait là étant donné qu'il devait clairement avoir d'autres chats à fouetter, Kéran m'ayant rapidement expliqué que Seb allait sortir de prison, que pour Kiyane c'était compliqué et qu'il allait falloir que je trouve rapidement où loger.

Un long soupire s'était échappé de mes lèvres et je dégageais la couverture qui était sur moi malgré les températures extrêmes du moment et je descendais rapidement dans le hall pour aller appuyer sur le bouton qui ouvrait le portail. Je déverrouillais la porte d'entrée et repartais aussitôt me rallonger dans mon lit, la couverture reprenant place par-dessus mon corps et mes bras serrant cet oreiller qui me réconfortait un peu.

Sofyen n'avait pas pu venir et c'était tant mieux, puisque j'avais tellement honte que je préférais rester solo à rester cachée dans ma tanière.

J'entendais Nab faire un peu de bruit en bas, refermant la porte d'entrée avant de monter les escaliers et venir me rejoindre dans ma chambre, ne manquant pas de s'allonger à côté de moi comme un gros bourrin.

PART. II - DERRIERE, MON ANGE DIT «T'ES SI SOMBRE»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant