|N°7 part.1| - On parie

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« L'amitié qui perdure au fil des années trouve sa force dans les petits rituels qui tissent des souvenirs intemporels. »

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Février 2018

Le vent froid frappait mon visage tandis que je me réhabituais doucement à cette planche que je n'avais pas chaussé depuis bien longtemps. Le soleil était pourtant bien présent aujourd'hui et j'avais plutôt chaud dans ma combinaison, alors que je suais presque tellement j'étais concentrée à tenter de faire du snow correctement.

- T'es morte pour la course toi, me rappelait Nabil qui skiait plutôt tranquillement à côté de moi.

- J't'ai dit qu'on la ferait en fin d'journée ! Là j'me réhabitue, tranquille.

Je l'entendais ricaner et il prenait un peu de vitesse en partant devant moi, se faisant un peu plaisir pendant que je galérais un peu à retrouver le bon équilibre.

Mais je parvenais tout de même à gérer ma descente, non sans difficulté mais ça faisait parti du jeu.

Voilà maintenant plus de deux heures qu'on était sur les pistes et nos ventres commençaient à creuser. On s'était dit qu'après celle-ci, on s'accorderait une pause déjeuner.

Nab m'avait donc attendu en bas de la piste et je l'avais rejoint quelques temps plus tard, puisque j'étais allée à ma propre vitesse.

J'étais clairement moins confiante que la veille concernant mes propos et regrettais un peu de m'être avancé si rapidement sur une potentielle victoire de ma part, puisque je ne gérais finalement pas si bien le snow.

Je rejoignais donc Nab en bas et déchaussais directement cette planche sur laquelle j'avais passé plus de deux heures, non sans me casser quelques fois la gueule, Nab étant venu à ma rescousse à chaque fois.

Son bras venait passer par dessus mon épaule, sa voix bien trop heureuse venant me narguer à nouveau.

- Alalaaaa, ma sœur, comment ça va être un régal de t'manger à la course. En sah j'sais même pas si j'vais pas t'laisser partir un peu en avance histoire de t'laisser une p'tite chance.

Je levais les yeux au ciel alors qu'on marchait en direction des restau' dans l'objectif de remplir nos estomacs, tentant de mettre toutes les chances de mon côté.

- En vrai, ça serait mieux si on fait la course genre dimanche, soumettais-je. Comme ça je m'entraîne bien aujourd'hui et demain et...

- Nan, on a dit ce soir, c'est ce soir, me coupait-il.

Il était vraiment prêt à tout pour gagner ce con et rien qu'il me craignait quand même, sinon il aurait accepté sans broncher.

- Tu m'redoutes, répondis-je alors.

PART. II - DERRIERE, MON ANGE DIT «T'ES SI SOMBRE»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant