Garde moi

l'éternel tourment °^ Chapitre 28 ^°

Point de vue Ace

Je me précipite de sortir mon téléphone. Mes mains tremblent, j'ai du mal à appeler le numéro que je cherche.

- Zaurîn ven, ahora. Je parle dans ma langue natale quand mes sentiments prennent le dessus, c'est un réflexe, un réflexe que mon meilleur ami ne connaît que trop bien.

- Vengo ràpidemente lo prometo. Sa voix est stoïque contrairement à d'habitude. L'avoir au téléphone me rassure, il va bien, rien ne s'est passé à la soirée.

J'espère vraiment qu'il va se dépêcher, je pourrais pas m'occuper de tout faire, Palm était important à mes yeux, j'ai du mal à rester impassible.

Mes yeux brillent légèrement, mon téléphone tombe au sol sous mégarde. Je ferme les yeux et respire fortement pour essayer de me calmer.

Ava est toujours au sol en sanglots, quant à moi je suis debout devant le cadavre de mon chien.

Mon ventre se noue, je n'arrive pas à réaliser. Je suis physiquement présent mais mentalement je ne suis qu'un spectateur.

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Les scientifiques prennent des photos même si tous ceux qui sont présents dans cette pièce connaissent les coupables.

On utilise certaines méthodes de la police, on archive, on enquête, ça nous permet d'avoir des preuves pour nos règlements de compte. C'est assez particulier comme situation, même moi je ne m'habitue pas aux flashs des appareils et au monde qui circule dans la maison. Celle-ci semble se rétrécir au fur et à mesure que les gens bougent.

J'étouffe ici. Il y a beaucoup trop de monde dans un endroit aussi privé qu'une maison.

J'essaye de rester éloigner de la situation, je n'aime pas trop parler dans ce genre de situation alors je me roule un joint sur la table de la cuisine. Mes doigts glissent avec habitude sur le papier à rouler. En deux ou trois mouvements mon joint est déjà roulé. Je le porte à mes lèvres et l'allume. Je me sens libéré lorsque je prends la première taffe.

Ava est partie dans notre chambre, je sais que c'est parce qu'elle déteste quand il y a trop de monde et qu'elle ne veut pas qu'on la voit dans cet état face à nos hommes. Je ne lui en veux pas de partir dans ce genre de moment, je sais qu'elle en a besoin.

Personnellement je préfère me défoncer. Vaut mieux se défoncer que pleurer non ?

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Voilà une semaine qui s'est écoulée, une semaine pendant laquelle ma Preciosa à pleurer à vomir. Donc voilà une semaine que Palm à été emmené loin de nous, et sept jours pendants lesquels j'ai traqué mon demi-frère pour lui faire payer de ses crimes.

Je sais que c'est lui qui à tué notre fidèle compagnon, ça ne peut être que lui. Je connais par cœur son mode d'exécution. Il aime jouer avec sa proie, la vider, l'étaler et la laisser en plan, comme un enfant qui a assez joué avec son jouet favori.

Pendant l'autopsie nos médecins se sont rendu compte qu'il manquait le cœur, Jude a une addiction pour cette partie du corps.

Il aime dire qu'il n'a pas de cœur, alors, il vole celui des autres pour espérer pouvoir aimer.

J'ai quitté Ava très tôt ce matin pour aller rendre visite à mon cher grand frère adoré.

Je regarde ma montre, il est déjà 23 heures 40 et Jude n'est toujours pas venue dans son entrepôt. Honnêtement ça m'inquiète parce qu'il vient toujours au moins une fois dans la semaine, s'il ne vient pas d'ici quinze minutes ça voudra dire une seule chose. Ils sont tous repartis en Espagne. Cette idée ne me plait pas du tout parce s'ils sont tous repartit ça veut dire qu'ils ont eus ce qu'ils cherchent, la fin des Lys et des Svent.