Lorsque Dalia fait la rencontre de Khalil, elle est bouleversée de constater qu'elle est profondément troublée par cet homme aussi ténébreux qu'attirant. Petite parisienne libérée des banlieues Nord, elle n'est pas étrangère aux hommes dangereux.
D...
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Je laisse échapper un rire moqueur, mais néanmoins acerbe. Dalia... Comme si ce farouche mustang était domptable... Impossible de mieux la définir.
— Christelle, tu sais te servir d'une arme ?
Elle me fixe, l'air de se demander si je me foutais d'elle. Une étincelle de malice traverse son regard avant qu'elle ne me sourit et lève son t-shirt noir. Là, coincé dans sa ceinture, se trouve un putain de silencieux.
Je laisse échapper un léger rire en me souvenant des paroles de Junior qui la décrivait comme une vraie barge. Il n'avait pas tort. Elle ne plaisante pas avec ce genre de choses, c'est évident.
— Militaire n'est pas un hobby, c'est mon métier, répond-elle avec un sourire énigmatique. Donc oui, je sais très bien me servir d'une arme, et pas seulement de celle-ci.
Avant que je ne puisse réagir, Natasha nous interrompt, ses yeux fixés sur son téléphone.
— J'ai reçu un message de Baky. Naomi est en route vers l'entrepôt, accompagnée d'une dame plutôt âgée.
— Elle est vraiment assez folle pour revenir alors qu'elle sait pertinemment que je pourrais la liquider. Même par erreur tellement ça me gratte.
Je me tourne vers la blonde afin d'en savoir plus.
— Elle est avec la même dame qu'hier après-midi ?
Natasha hoche la tête.
— Oui, c'est la même. Je me demande qui c'est et surtout qu'est-ce qu'elle manigance encore. Elle est pire qu'un vautour et on a absolument pas une minute de répit.
— C'est qui Baky ? pose Christelle.
— Mon chauffeur habituel, de base. Mais ces derniers temps, il passe plus de temps à jongler entre ma voiture et le lit de Natasha. C'est pour ça que tu ne l'as pas encore croisé.
— Hein ? Il ne s'est rien passé entre nous, s'offusque-t-elle. Tu sais très bien que ce n'est pas vrai, Khalil.
Je la fixe, impassible, avant de lâcher froidement :
