Dante serrait les dents, luttant contre la douleur qui irradiait dans tout son corps et la fièvre qui le rendait faible et tremblant. Il avait mal partout, chaque mouvement lui coûtait, mais il s'était fait une promesse : il ne mourrait pas ici. Pas aujourd'hui, pas dans ce labyrinthe. Et surtout, il n'abandonnerait pas les autres. Ils devaient tous s'en sortir.
Mais soudain, il entendit un bruit sourd derrière lui. Le rouquin, Brian, avait glissé et était tombé lourdement au sol. Dante se retourna brusquement, son cœur battant la chamade, alors qu'un hurlement terrifiant résonnait à travers les couloirs du labyrinthe.
— Brian ? appela Mathéo, la panique dans la voix.
— Vite ! Brian, remonte ! cria un autre garçon, ses mains serrées sur le lierre.
Dante s'arrêta, son regard fixant le corps immobile de Brian sur le sol. Il ne bougeait pas. Il semblait évanoui.
— Et... merde..., grogna Dante, sentant une vague de frustration et de désespoir monter en lui. Ils ne pouvaient pas le laisser là.
Sans hésiter, Dante commença à redescendre, ignorant la douleur qui l'envahissait.
— Qu'est-ce que tu fais ? demanda un petit brun, les yeux agrandis par la peur. Mathéo ?
Mathéo, toujours agrippé au lierre, observa Dante redescendre avec détermination, et comprit immédiatement. Il devait l'aider. Il se laissa glisser avec précaution jusqu'au sol, son visage marqué par l'angoisse.
— Il s'est cogné la tête, je crois, murmura Dante, en se penchant sur Brian. Il essayait de le secouer doucement, mais le garçon ne réagissait pas.
— On fait quoi ? murmura Mathéo, regardant nerveusement autour de lui. Il savait ce que signifiait ce hurlement... et le temps pressait.
Un autre hurlement retentit, plus proche cette fois, comme un avertissement sinistre. Dante sentit son cœur s'accélérer. Ils devaient bouger, et vite.
— Il faut une liane..., dit-il en serrant les dents, cherchant autour de lui une solution.
Il leva la tête vers les enfants restés accrochés au mur.
— Vite, trouvez une liane et lancez-la-nous ! cria-t-il, le désespoir dans la voix. Vite !
Les enfants en haut commencèrent à fouiller frénétiquement, tirant sur les lianes et les racines de l'arbre mort. Ils savaient qu'ils n'avaient pas beaucoup de temps. Les hurlements des loups-garous résonnaient dans les couloirs comme des promesses de mort.
— Allez, vite ! cria Mathéo, ses yeux fixés sur le mur au-dessus d'eux.
Enfin, l'un des garçons, les mains tremblantes mais décidées, attrapa une liane assez longue et la lança vers Dante et Mathéo. Elle glissa légèrement, manquant de justesse Dante, qui l'attrapa à la dernière seconde.
— Attrape ça ! grogna-t-il à Mathéo, qui s'empressa de saisir l'autre extrémité.
Dante glissa la liane sous les bras de Brian, serrant les nœuds le plus fermement possible malgré ses mains tremblantes et douloureuses.
— Tirez ! cria-t-il aux enfants au-dessus.
Les enfants commencèrent à tirer de toutes leurs forces, leurs visages crispés par l'effort et la peur. Brian commença à être soulevé lentement du sol, son corps se balançant légèrement sous le poids.
Dante savait que chaque seconde comptait. Il jeta un regard autour de lui, écoutant attentivement les bruits des pas lourds et des grognements des loups-garous qui se rapprochaient.

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Les Oubliés
FanfictionDante n'aurait jamais imaginé que faute de lettre pour Poudlard, il finirait dans un... Orphelinat bien particulier pour ces enfants que le monde magique préfère oublier. Là, entre les mains de deux Docteurs, Mr X et Mr Z, gardé par des hommes masq...