Chapitre 14

93 3 0
                                    

Nous entrons dans le restaurant, l'ambiance est à couper le souffle. Les lustres brillent au-dessus des tables , et les conversations avaient l'air , presque secrètes. Marwan ne me lâche pas d'une semelle, gardant une main ferme dans mon dos. Les regards se tournent vers nous, et je sens que je suis loin de ma place ici.

Il me guide vers une table où attendent trois hommes, tous aussi froids que lui. L'un d'eux, un homme d'une cinquantaine d'années, se lève en nous voyant arriver.

— Ah, Marwan.  sourit-il 

Je serre la mâchoire, déjà énervée par l'ambiance. Marwan me fait asseoir sans même me demander prenant lui-même place à côté de moi. Les discussions commencent, d'abord banales, mais très vite, ça devient plus sérieux. Ils parlent d'argent, de marchés, de chiffres qui dépassent l'entendement. Je comprends rien du tout il est médecin ou chef de mafia celui la

Soudain, l'un des hommes, un jeune au sourire moqueur, me fixe du regard.

— C'est pour la déco que tu l'as ramenée ? Ou tu comptes en faire un trophée comme les autres ? lance-t-il, son ton rempli de sous-entendus.

Mon cœur se serre, mais je ne laisse rien paraître. Marwan, lui, ne réagit pas immédiatement. Son silence me glace. Puis, doucement, il tourne la tête vers l'homme, ses yeux devenant sombres.

— Fais attention à tes paroles, souffle-t-il. Elle n'est pas là pour ton divertissement.

L'atmosphère se tend brusquement. Je sens que quelque chose cloche. Ce n'est pas juste une affaire d'argent. Il y a des choses que Marwan me cache. Des choses bien plus profondes. Je reste silencieuse, mais mon regard croise celui de l'homme qui vient de parler. Il me fixe comme si j'étais une proie.

— Eh bien, on dirait qu'elle n'est pas si fragile, souffle-t-il en souriant.

Marwan serre la mâchoire, mais ne répond rien. Je comprends alors que cette soirée va être longue, très longue.

Le silence qui pèse entre nous devient insupportable. J'essaye de garder mon calme, mais sa m'énerve trop . Marwan ne me regarde même plus, il fixe la porte d'entrée du restaurant comme s'il attendait que tout explose.

Soudain, l'un des types de la table d'en face, un mec en costume, se lève. Il s'approche nonchalamment de nous, un sourire pervert aux lèvres.

— Alors c'est elle, Sofia, celle qui cause tout ce bordel ? balance-t-il, sans se gêner.

Je fronce les sourcils, prête à répliquer, mais Marwan me coupe net.

— Fais attention à ce que tu dis, lâche-t-il froidement, son regard noir planté dans celui du mec.

L'autre rigole, il s'en foutait de sa remarque 

— Quoi ? Elle est pas si impressionnante. T'as peur qu'elle se casse si je la touche du doigt ?

Je le sens venir, la tension monte à une vitesse folle. Marwan se lève doucement de sa chaise, ses poings serrés.

— Répète ça... ordonne Marwan d'une voix basse et dangereuse qui me fit frissonner 

Le mec fait un pas de plus, son sourire arrogant toujours planté sur son visage.

— Je dis que ta précieuse Sofia n'est pas aussi fragile que tu le penses. Faut savoir partager, Marwan.

Le coup part en une fraction de seconde. Le poing  s'écrase violemment contre le visage du type. La salle entière se fige. Le bruit du coup résonne dans tout le restaurant. Le mec titube en arrière, le nez en sang, mais il se redresse vite, il avait la rage.

Sous son empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant