Chapitre 29

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Je fis un pas en arrière pour mettre de la distance entre nous, mais Marwan avança encore, réduisant à nouveau l'espace qui nous séparait. Son regard intense ne quittait pas le mien. Je sentais mon souffle s'accélérer, incapable de comprendre ce qui se passait réellement. 

— Tu crois que tu peux t'enfuir comme ça ? murmura-t-il d'une voix basse, presque rauque.

Je secouai la tête, cherchant à me reprendre, mais mon corps ne répondait plus. Il s'approcha encore, et cette fois, il ne se contenta pas de frôler mes épaules. Ses mains glissèrent autour de ma taille, me tirant doucement vers lui. Je pouvais sentir son souffle chaud contre ma peau.

— Marwan, je ne... commençai-je, la voix tremblante, sans savoir comment terminer ma phrase.

— ferme la  , m'interrompit-il doucement en posant un doigt sur mes lèvres, son autre main restant fermement posée sur mes hanches.

Je frémis sous son toucher, incapable de trouver les mots pour réagir. Avant même que je ne puisse protester, il baissa la tête, ses lèvres frôlant ma nuque. Un frisson parcourut mon corps tout entier alors qu'il déposait des baisers le long de mon cou, ses mains me tenant fermement contre lui.

— ... Arrête, dis-je en essayant de reprendre le contrôle.

Mais il ne m'écoutait pas. Ses lèvres continuèrent leur exploration, plus pressantes, plus insistantes. Mon corps se tendit sous cette vague de sensations que je n'avais jamais ressenties auparavant. J'essayai de me raisonner, mais je n'arrivais pas . Putin il m'énerve il a toucher mon point faible ! 

— Laisse-toi aller, murmura-t-il, sa voix résonnant dans mon oreille.

Je savais que je devais résister, que tout cela allait trop vite, mais une part de moi était irrésistiblement attirée par lui. Chaque baiser, chaque caresse éveillait en moi des émotions que je ne parvenais plus à contrôler.

Je me sentais perdue, prisonnière de ce moment, incapable de dire si je voulais vraiment y échapper.

Ses lèvres effleurèrent ma joue, puis mon cou. Je fermai les yeux, submergée par la sensation, par ce mélange de peur et d'excitation qui me paralysait. Je savais que je devais dire quelque chose, faire quelque chose, mais mes pensées étaient brouillées, et mon corps semblait ne plus m'obéir.

Marwan m'embrassait de plus en plus fort, si bien que j'avais du mal à respirer. Mes mains s'accrochaient à lui, sans que je ne contrôle vraiment ce que je faisais.

Soudain, on fit tomber un vase. Il se brisa au sol, mais Marwan n'y fit même pas attention. Il me souleva et me déposa sur le lit, se plaçant au-dessus de moi. Ses lèvres se posèrent sur mon cou, me laissant des marques rouges, comme des preuves de ce qu'il venait de faire.

Je sentais son corps contre le mien, si proche que mon cœur battait à toute vitesse. C'était étrange, mais je ne voulais pas qu'il s'arrête.

Puis, sans prévenir, il changea d'attitude.

— Dégage de ma chambre, dit-il froidement.

Je restai figée, choquée par ses mots. C'était comme si tout ce qui venait de se passer ne comptait plus.

— Quoi ? T'es sérieux là ? demandai-je, encore sous le choc.

Il me regarda avec son air détaché.

— Dégage, répéta-t-il.

Furieuse, je me levai d'un bond.

— T'es vraiment qu'un enfoiré ! Tu m'as embrassée juste pour t'amuser, c'est ça ?

Sous son empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant