Le soleil commençait à se coucher j'étais dans la chambre de Marwan. L'ambiance était douce, mais un silence pesant régnait entre nous. Je me tenais là, un peu nerveuse, à contempler le sol pendant qu'il semblait plongé dans ses pensées.
Je me trouvai face à lui, le silence pesant sur nous. Je décidai d'engager la conversation, réalisant à quel point tout cela devenait compliqué.
— Tu sais, je viens de me rendre compte... Comment je vais gérer mes études avec le mariage ?
Marwan ne répondit pas tout de suite. Il se contenta de me regarder .
— On trouvera un moyen, dit-il finalement, d'une voix calme. Ne t'inquiète pas.
Je soupirai, soulagée mais pas encore convaincue.
— Oui, mais... Il faut qu'on trouve les robes et tout ça.
Il haussa les épaules, indifférent.
— Fais tout ça demain. Moi, je m'occupe de la salle et des invités.
— Tu ne peux pas faire ça tout seul, dis-je, un peu alarmée.
Il se contenta de secouer la tête.
— Ne t'inquiète pas. Choisis tes robes, et c'est moi qui paie tout pour le mariage.
Il marqua une pause, son regard sérieux.
— Et pense bien à ta dot.
Je me sentis un peu perdue, mais avant que je puisse dire quoi que ce soit, il claqua la porte derrière lui. Je soufflai de frustration et d'excitation à la fois.
Puis, j'entendis Marwan parler au téléphone, sa voix résonnant dans le couloir.
— PUTAIN, j'ai hâte de la foudroyer. Elle verra à qui elle a affaire, à me tenir tête.
Je restai figée, les yeux écarquillés. QUOI? Je me levai en courant jusqu'à ma chambre, mon cœur battant à toute vitesse. En m'allongeant sur mon lit, je réalisai.
— PUTAIN, j'avais pas pensé à ça... la nuit de noces !
Je me sentis à la fois excitée et un peu effrayée. Je n'avais jamais pensé que tout cela se passerait comme ça. C'était un mélange de bonheur et d'inquiétude, et je ne savais pas vraiment ce qui allait arriver.
Le lendemain matin, je me levai avec une excitation palpable. Je pris une douche rapide, me préparant pour la journée à venir. En descendant, je sentis une légère nervosité me gagner. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre.
Quand j'atteignis la salle à manger, je croisai Aya, assise sur une chaise en allaitant son bébé. Je m'approchai d'elle, prenant le bébé dans mes bras.
— Oh mon dieu, il est tellement beau ! dis-je, émerveillée.
Aya me remercia avec un sourire, ses yeux pétillants de joie.
— Je l'ai appelé Noé, dit-elle fièrement.
— Quel joli nom ! répondis-je.
À côté d'elle se tenait une petite fille de trois ans, avec des yeux bleus pétillants, une peau claire et des cheveux bruns bouclés. Je l'attrapai dans mes bras, la saluant doucement. Elle était si gênée que je lui donnai un bisou sur la joue.
— Merci de m'avoir aidée pendant mon accouchement, dit Anna.
— Tu n'as pas à me remercier, lui répondis-je, souriante.
VOUS LISEZ
Sous son emprise
RomanceAlors qu'elle se promenait dans les rues sombres de Bruxelles, une camionnette lui barra soudain la route. Des hommes masqués en sortirent. Elle se mit à courir, mais 10 minutes plus tard elle n'avait plus de souffle. Un homme l'attrapa par derrière...