Chapitre 22

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Après cette rencontre gênante, je suis sortie du magasin et je l'ai rejoint. Il était déjà 13h00, et mon ventre gargouillait. Sans dire un mot, Marwan se dirigea vers un restaurant gastronomique que je n'avais jamais vu auparavant. C'était immense et chic, avec des lumières tamisées et une ambiance chaleureuse. Je n'avais jamais été dans un endroit comme ça.

Il avait déjà réservé une table, comme toujours un coup d'avance sur moi. On s'est installés, et je pouvais sentir mes jambes trembler chaque fois qu'il me regardait. J'étais de plus en plus rouge, mes émotions étaient aléatoire .

Marwan a commandé pour nous deux, et je lui ai demandé ce qui lui prenait. Il a simplement haussé les épaules, comme si ça ne le dérangeait pas.

— J'espère qu'il n'y a pas de porc ni d'alcool, ai-je dit, un peu anxieuse.

— Tu verras bien, a-t-il répondu, un sourire en coin.

Je commençais à m'énerver, lui lançant une menace que je ne mangerais rien s'il avait commandé des plats que je n'aimais pas. Il a ri, me taquinant en disant qu'il avait choisi des plats au poisson.

Quand les plats sont arrivés, j'étais émerveillée. Ils étaient si beaux, présentés comme de véritables œuvres d'art. Mais tout à coup, je l'ai aperçue. La femme qui était dans le magasin VIP   elle était à une table juste à côté de nous. Comme par hasard, elle s'est installée là, et je sentais mon cœur s'emballer à nouveau.

Marwan l'a remarquée aussi, son regard se durcissant légèrement. 

La femme s'approcha de notre table avec un sourire , ne me prêtant aucune attention.

— Salut Marwan, est-ce que je peux manger avec toi ? Mon amie m'a lâchée, dit-elle en prenant soin de faire tomber sa carte bancaire par terre. Elle se pencha doucement pour la ramasser, prenant bien son temps pour se montrer sous son meilleur angle.

Elle releva la tête, attendant une réponse de Marwan avec un air faussement innocent. Une pick me 

— J'attends ta réponse, lança-t-elle en s'installant presque comme chez elle.

Marwan resta calme, la regardant un instant avant de répondre  :

— La place est déjà prise.

Elle haussa les sourcils, visiblement vexée.

— Bah, je vois pas de place prise, moi, répliqua-t-elle en me jetant un regard plein de rage. 

Elle se mit alors à débiter des anecdotes sur leurs nuits ensemble, détaillant leurs moments intimes sans la moindre gêne.

— Tu te souviens de toutes ces nuits, Marwan ? De toutes les fois où tu m'as vue nue, où tu m'as fait crier ? Comment tu peux me remplacer par ça... une contrefaçon ? lâcha-t-elle en me désignant du menton avant de me pousser brusquement de ma chaise.

— Alya  dégage ! il était trop sérieux mais elle continuait a me rabaisser .  

Marwan fixait la scène, ses yeux glissant de moi à elle. J'étais hors de moi, je me levai d'un bond. 

— C'est une perruque ou ce sont tes vrais cheveux que tu caches derrière ton cancer ? j'avais la haine de la voir se comporter comme sa 

Je tirai d'un coup sec, et sa perruque atterrit dans ma main. elle avait vraiment une perruque  Elle recula,  les yeux écarquillés. Folle de rage, elle tenta de me gifler, mais j'esquivai juste à temps. Sans réfléchir, je pris mon assiette et lançai le reste de ma nourriture sur sa robe Chanel, éclaboussant son vêtement hors de prix.

Sous son empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant