Nous arrivons à la maison. Je sors de la voiture, les yeux pleins de larmes, et je file vers la porte du garage. J'appuie sur le bouton de l'ascenseur, j'ai vraiment besoin d'être seule .
Quand les portes se ferment, je sens un vide autour de moi. J'entends mes sanglots. Une fois arrivée à l'étage, je me précipite dans ma chambre et claque la porte derrière moi.
Je m'effondre sur le lit . Pourquoi ça m'arrive ? Je me mets à pleurer, sans pouvoir m'arrêter. Les images de tout ce qui vient de se passer tournent en boucle dans ma tête.
Marwan
La nuit tombe le silence envahit la maison. Je m'endors enfin.
C'est un jour ensoleillé. J'ai 11 ans. Je joue dans le jardin, observant une fille, qui rit et s'amuse. Nos parents sont là, échangeant des sourires et des histoires, ils étaient heureux.
Puis, nous montons tous dans la voiture pour aller au restaurant. Je suis excité a l'idée de partir
Mais soudain, tout bascule.
Nous entrons dans un tunnel, et un bruit assourdissant éclate. Des coups de feu retentissent . Mon cœur se serre. Les cris se mêlent aux bruits d'une explosion, et le monde autour de moi devient flou.
Je cherche à voir si tout le monde va bien, je sort de la voiture mais c'est l'horreur . Je vois les corps sans vie, la panique monte en moi. Je ne veux pas croire ce que je vois. Mes parents, où sont-ils ?
Une main bouge au loin et je m'approche, le cœur battant. C'est la femme que j'ai vue parler a mes parents il y a quelque minute . Ses derniers mots résonnent dans ma tête : "Ramène la le plus loin possible d'ici. "
" MARWAN JE T 'EN PRIS SAUVE SOFIA protège la de tout étranger elle a besoin de quelqu'un qui doit veiller sur elle "
Je pleure, incapable de comprendre. Comment cela a-t-il pu arriver ? elle avait deux filles pourquoi me demandait t'elle de protéger seulement une ? Je la vois cracher du sang puis ses yeux se ferment je me fait le plus discret possibles les terroristes peuvent me voir.
Je réalise alors que ma mission commence ici, même Je dois protéger la fille, quoi qu'il arrive.
Je me réveille en sursaut, le cœur battant, encore sous le choc de ce rêve. Les images de l'accident tournent en boucle dans ma tête. Je prends quelques secondes pour me ressaisir, puis je me lève. .Il est 3h40 du matin
Je me dirige vers l'ascenseur pour descendre dans la cuisine prendre un verre d'eau .
C'est là que je l'aperçois. Sofia est là, le visage tourné vers le miroir, entrain de se laver le visage. Ses yeux sont encore rougis par les larme.
— Tu vas bien ?
Elle tourne la tête, évitant mon regard, et je sens qu'elle lutte contre ses émotions.
— Ça va, dit-elle en détournant la tête.
Je fronce les sourcils, clairement pas convaincu.
— Si tu veux parler, je suis là, dis-je, essayant d'adoucir mon ton.
Je la regarde, inquiet. Sofia semble perdue dans ses pensées, et je sens qu'elle a du mal à dormir.
— Tu veux que je reste avec toi ?
Elle me regarde, surprise par ma proposition. Elle hésite .
— oui s'il te plait
Nous rentrons dans ma chambre Une fois à l'intérieur, elle s'installe sur le bord de mon lit elle avait l'air toujours perdu.
— J'ai fait un cauchemar... de mes parents biologiques, dit-elle enfin, la voix tremblante.
Je me sens mal pour elle, même si je sais que ses parents ne sont pas ceux qui l'ont élevée.
— Je suis là, Sofia. Tu n'es pas seule .
Elle plonge son regard dans le vide, et je peux voir à quel point ça la ronge.
— Ils sont mort dans un accident de voiture je ne me rappelait plus de rien seulement d'un petit garçon qui cherchait partout.
Je ne sais pas quoi répondre, alors je reste silencieux, laissant l'atmosphère s'alourdir. Après un moment, je décide de la rejoindre dans ma chambre . Elle s'installe et s'allonge .
Je vois ses yeux se fermer lentement, et je sais qu'elle commence à trouver un peu de paix. Finalement, elle finit par s'endormir, le visage détendu.
Je reste là, à ses côtés, écoutant sa respiration calme. Je pourrais lui dire la vérité, mais pour l'instant, je choisis de la laisser tranquille. C'est une nuit pour elle, pas pour moi.
Elle semble si paisible en dormant, mais je sais que derrière cette tranquillité se cache un traumatisme immense. Je me demande si elle a d'autres cauchemars, si elle se rappelle d'autres choses.
Je sors mon téléphone pour vérifier l'heure. Il est presque 4 heures. Je décide de rester éveillé un moment, au cas où elle se réveillerait. J'écoute la musique en fond, essayant de me détendre
Pour me détendre un peu, je sors une cigarette de mon paquet. J'allume ma clope, inhalant la nicotine. Sa me rend calme sa m'apaise de se putin de cauchemard
Soudain, mon téléphone vibre sur la table de nuit. Je regarde l'écran et vois que c'est Hazel. Je fronce les sourcils, me demandant ce qu'elle veut à cette heure-ci.
« Hey, je t'ai vu éveillé. Tu veux pas venir dans ma chambre ? »
Je lâche un soupir. Hazel a toujours eu cette façon de me pousser à venir, et ce n'est vraiment pas le moment. Je regarde Sofia, qui dort elle était tellement belle.
Je prends une profonde respiration avant de lui lâcher un vue .
Je commence à avoir sommeil, et ce n'est pas normal. J'ai l'impression qu'à chaque fois que Sofia est là, j'arrive à dormir. Elle dégage une sorte de paix qui me rassure et me met en confiance. Sa douceur est tellement réconfortante.
Je ne sais pas comment lui dire la vérité. J'ai peur qu'elle réagisse mal. Ma mission, c'est de la protéger. Je caresse doucement sa main, lui dépose des baisers légers. Elle est si douce. Je trace les lignes de sa main avec mon doigt, et là, je remarque quelque chose de bizarre.
Il y a un détail que je n'avais jamais vraiment remarqué auparavant. Je fronce les sourcils et me demande si... Non, ce n'est pas possible. Je me rappelle d'avoir entendu parler des enfants Zourhy, des enfants rares. Je ressens un frisson.
Je prends mon téléphone et fais quelques recherches. Je tape « enfants Zourhy » sur Google. En parcourant les résultats, mon cœur s'emballe. Ce que je découvre confirme mes craintes. Sofia était bien une enfant Zourhy.
Les parents adoptifs de Sofia, qui sont dans le domaine, ont dû manigancer leur plan sans se rendre compte de la vraie valeur de Sofia. Ils voulaient des enfants, mais ils ne savaient pas qu'ils avaient entre leurs mains une enfant rare, une enfant Zourhy dans leur propre toit .
C'est pour ça que sa mère a insisté sur la nécessité de la protéger. Ils n'avaient pas compris à quel point elle était spéciale. Peut-être qu'ils pensaient pouvoir l'utiliser, mais ils ignoraient qu'elle était bien plus qu'une simple enfant.
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Sous son emprise
RomansaAlors qu'elle se promenait dans les rues sombres de Bruxelles, une camionnette lui barra soudain la route. Des hommes masqués en sortirent. Elle se mit à courir, mais 10 minutes plus tard elle n'avait plus de souffle. Un homme l'attrapa par derrière...