Chapitre 17

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Nous nous dirigeons vers le centre commercial. Marwan marche devant moi, deux gardes du corps à ses côtés. L'atmosphère est tendue, comme toujours. Je jette un regard autour de moi, mal à l'aise avec la présence  de ces hommes qui nous suivent partout.

— Tu veux vraiment te balader avec des gardes du corps ? 

— Tout le monde me connaît ici, répond-il froidement, sans même se retourner. 

Je me mords la lèvre, ne sachant pas trop quoi dire d'autre. Nous entrons dans un magasin et je commence à fouiller les rayons. Naturellement, je me dirige vers des vêtements amples et confortables. Je n'ai pas envie de porter quelque chose de trop moulant, surtout avec Marwan qui garde toujours un œil sur moi.

Mais, alors que je prends un pull large et un pantalon, je sens son regard se poser sur moi.

— C'est ça que tu veux acheter ? demande-t-il sèchement.

Je hausse les épaules.

— Oui, c'est confortable.

Il fronce les sourcils il avait l'air d'en avoir marre. 

— On n'est pas ici pour acheter des sacs à patates, Sofia. Tu vas essayer autre chose.

Je cligne des yeux, surprise par sa remarque.

— Pardon ? Je porte ce qui me plaît.

Il s'approche de moi, son regard glacial.

— Tu ne comprends pas ? Tu es avec moi maintenant, et tu ne te cacheras pas derrière des vêtements amples. Tu vas essayer ça, dit-il en me tendant une robe moulante que je n'avais même pas remarquée.

— Non, je ne porterai pas ça, je refuse de me laisser dicter ce que je dois mettre.

Il me fixe, son regard perçant.

— Essaie-la. Maintenant.

Je secoue la tête, croisant les bras, mais je peux sentir qu'il ne va pas lâcher prise. Finalement, sous la pression de son regard insistant, je prends la robe et me dirige vers la cabine d'essayage.

— Fais vite, dit-il en s'appuyant contre le mur, les bras croisés, les gardes du corps toujours à quelques mètres derrière nous.

Je ferme la porte de la cabine avec un soupir exaspéré. Je déteste ça. Pourquoi est-ce qu'il se comporte toujours comme ça ? Je mets la robe, me regardant dans le miroir. Elle est beaucoup trop serrée à mon goût. Je tire un peu sur le tissu, mal à l'aise, avant de sortir lentement de la cabine.

Marwan me regarde de la tête aux pieds, un sourire aux lèvres.

— Voilà, ça, c'est mieux,  mais son ton reste froid.

Je me sens humiliée, exposée. Je croise les bras, essayant de couvrir un peu mon corps.

— Tu vois ? Tu as des formes, Sofia. Arrête de les cacher il dit sa comme si c'était une évidence.

— Je n'ai pas envie de m'exposer, les joues rougissant de gêne.

— Si tu veux rester avec moi, tu devras t'y habituer, répond-il sèchement, avant de se détourner.

Je reste plantée là, ne sachant pas quoi dire. Marwan est déjà parti à l'autre bout du magasin, discutant avec les vendeurs. Je retourne dans la cabine, changeant rapidement de vêtements. Peut-être que ce n'est pas une bonne idée, tout ça.

Nous passons d'un magasin à l'autre, et à chaque fois, Marwan semble attirer l'attention. Des personnes viennent le saluer, des regards se tournent vers lui, et je commence à me sentir de plus en plus mal à l'aise. 

Sous son empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant