Agathe

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Quand j'arrive chez mon père la première chose que je fais c'est aller dans ma chambre pour l'éviter lui bien entendu au moment ou je ferme la porte elle s'ouvre subitement sur Julien.

"Alors petite lune on essaie de me fuir.

-Non je ne te fuis pas je t'évite ce n'est pas la même chose !

-Si tu m'excuseras petite lune mais tu sais très bien qu'on va devoir parler.

-Non on ne doit pas forcément parler ce n'est pas une obligation je veux savoir à tout pris ce que tu me caches car on dirait que tu sais quelque chose mais tu ne veux pas me dire quoi!

-Patience lune tu sauras bientôt je peux quand même penser que tu tiens à moi dit-il avec un sourire en coin.

-Arrête de m'appeler comme ça !

- Comment petite lune ?

- Petite lune, je n'aime pas ce surnom .

- Ça c'est parce que tu ne sais pas encore la signification de ce surnom une fois que tu sauras tout et que tu auras relié tout ce que je t'aurais dit tu comprendras et tu l'aimeras je peux même t'en faire la promesse."

Au même moment, mon père nous appela pour aller à table .

Pendant que nous mangeons à table mon père commence à nous poser des questions pour savoir comment se passent nos études ce sujet est dangereux pour moi à aborder puisque j'ai du mal à me motiver pour les cours.

À la fin du repas il ne reste plus que moi et mon père à table et il débute sa phrase sur le sujet de la façon dont je me nourris chose difficile puisque je manges en très petite quantité et que j'aime peu d'aliment il me fait tout un tas de reproche sur ma nutrition je lui répond que c'est déjà bien que je me nourrisse car si me nourrir n'étais pas une obligation je ne le ferais point.

Au même instant Julien passe dans la pièce tout en me regardant, signe qu'il m'attend en haut pour parler ce qui me dit que je ne vais pas parler d'un seul et même sujet.

Je décide de monter dans ma chambre pour essayer de calmer mes larmes quand deux mains se serrent autour de moi on aurait dit une sorte de câlin mais bizarre comme si cette personne n'avait pas l'habitude d'en faire. Quand je relève ma tête je croise deux iris sombres que je connais très bien puisque ce sont ceux de Julien quand je croise son regard je décide de repousser ses bras et je vais m'asseoir dans mon lit juste derrière moi.

Il commence à me parler mais je ne vois que ses lèvres bouger, je commence à reculer de plus en plus car j'ai l'impression que la pièce se renferme autour de moi et je me revois ce soir là juste après avoir été abusé pour la première fois. Plus Julien se rapproche plus ma respiration se calme on dirait un magicien, mon remède.

Je comprends petit à petit ce qu'il était en train de me dire et c'est des choses dures, surtout à avouer à l'oral alors je ne réponds pas j'aimerai le crier sur tous les toits mais c'est impossible ma voix se casse quand le début de cette phrase sort de ma bouche:

"Tout a commencé il y a un peu plus d'un ans, j'ai rencontré quelqu'un je m'entendais très bien avec puis au fur et à mesure nous sommes sorties ensemble je lui ai donné ma première fois ce jour là c'est la dernière fois que je l'ai vu car il m'a quitté juste après il est retourné le lendemain voir ses amis comme si de rien n'était et leur a dit qu'il avait gagné le pari. Huit mois plus tard, lui et son meilleur ami ont abusé de moi lorsque je courais j'adorais courir mais ça c'était avant.

En octobre je suis sortie avec Sean je t'en avais déjà parlé une fois lorsque l'on était ensemble lui et moi tu m'as dit de faire attention à moi mais ce que tu ne savais pas à ce moment là c'est tout simplement que Sean était une personne atroce qui m'a forcé à plusieurs reprises des rapports sexuelles ce que je faisais car je ne voulais pas qu'il me dispute ou même qu'il me quitte car il me faisait du chantage en me disant qu'il allait se faire du mal ou même pire il m'a fait peur car au début c'était quelqu'un de gentil et avec le temps il a montré son vrai visage. En tout cet enfer a duré 9 mois , depuis tout ça je mange de moins en moins je fais des cauchemars toutes les nuits je les revois je me déteste d'avoir été aussi naïve et gentille avec eux. Je ne te dis pas tout ce que j'ai fait pour essayer de les oublier mais on doit apprendre à vivre avec n'est-ce pas?

- Agathe je suis désolée de l'avoir appris comme ça mais je le savais pour Sean.

- Comment ça tu sais explique moi !

- Il y a quatre ans j'ai changé. Il faut savoir qu'il y a 4 ans j'ai eu un accident de moto avec mon meilleur ami d'enfance il est mort sur le coup. Il devait être l'héritier d'une organisation qui tue des personnes qui ont été mal jugés voir ont commis des actes impardonnable ce qui fait que les parents de Léo mon meilleur ami m'on fait du chantage soit je rejoignais l'organisation soit j'étais poursuivi pour homicide involontaire ce qui m'aurait séparé de tout le monde car sa mère est une juge et son père policier donc mon choix a été vite fais depuis ce jour là j'enlève la vie aux personnes qui ont fait ses actes. Au moment de l'accident je suis tombée dans le coma mes parents ont fait passé ça comme un accident ou je me suis fais percuté par une voiture seuls eux étaient au courant de ce qu'ils s'est vraiment passés avant de me mettre dans le coma pour que je puisse mieux récupérer de mes blessures j'ai vu l'ombre d'un visage apparaître qui me suppliait de rester en vie. Ce visage c'était le tien il était alors éclairé par la lune d'où ce surnom.

Pour revenir à l'histoire de Sean je suis au courant mais je l'ai appris il y a très peu de temps car j'ai été sur le dark web pour trouver d'autres personnes a tué et une personne vendait des vidéos de viol pour dix milles euros une vidéo j'ai réussi à infiltrer son ordi et en regardant les vidéos on aperçoit une fille qui supplies de la laisser tranquille mais il menaçait et elle se laissait faire sans bouger. Au moment ou j'ai entendu la fille parler et dire le garçon dire ton nom je t'ai su que c'était toi sur ces vidéos et j'ai tout de suite arrêter car je ne voulais pas voir ça encore moins de la personne qui m'a aidé à me battre pour que je sois encore en vie à l'heure actuelle où je te parles.

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