Chapitre 3

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Le lendemain matin, Alba peine à se réveiller dans son tout petit studio. Mais elle pense à sa famille, notamment à son petit frère, qui lui manque énormément.

Cela lui suffit pour sortir du lit avec plus de détermination que jamais.

Arrivée au coffee shop, Tonio vient d'ouvrir la boutique et un client est déjà là. Elle est interloquée par le charisme de cet homme. Il la regarda attentivement de haut en bas. Elle se dit qu'encore une fois un homme qui est en train de penser qu'elle est grosse et moche, qu'elle doit s'empiffrer des pâtisseries invendues. Lui par contre est un très beau spécimen, très bien bâtit à la peau dorée par le soleil.


Elle essaie de se sortir de l'entrave visuelle de cet homme. Mais il continue de la garder à vue pendant qu'elle avance vers les vestiaires.- Bonjour Alba, ça va ? Dit Tonio d'un ton un peu timide, bien loin de son air moqueur de la veille. Visiblement, il craint son patron.- Bonjour Tonio, ça va merci et toi? Je dois faire quoi aujourd'hui ? Lui demande t'elle. Elle se sent observée et mal à l'aise dans sa tenue de travail, qui visiblement n'était pas vraiment à sa taille. Une jupe qui devait arriver au-dessus des genoux, qui lui arrivait un petit peu plus haut, au niveau des cuisses, dévoilant ses rondeurs qu'elle essayait tant bien que mal de cacher, sur tout qu'elle s'exposait très peu au soleil en maillot, donc elle avait la peau très claire pour une Italienne du bord de mer.

Et tout ça sans parler de son t-shirt très moulant qui faisait encore plus ressortir sa poitrine très volumineuse. Elle se languissait de recevoir sa nouvelle tenue, à sa taille.

Pendant que Tonio lui explique le programme de la matinée, avec la mise en place des pâtisseries, elle n'en pouvait plus de sentir ce regard sur elle.Au bout de 20 min de torture émotionnelle, l'homme se décide à enfin partir après avoir murmuré quelque chose à Tonio.


Après ça, la journée se passe normalement. Pour faire bonne impression et être sûre de gagner un maximum d'argent pour sa famille, Alba accepte de rester jusqu'à la fermeture du coffee. Elle passe devant Tonio et l'attend sur le trottoir, pendant qu'il ferme les grilles du commerce. En levant le nez de son téléphone, elle voit un homme dans une voiture de luxe, garée de l'autre côté de la route.


Il est à l'arrière de la voiture et regarde vers eux. Quand d'un coup Alba réalise qu'il s'agit de l'homme du début de journée. Au moment où Tonio se rapproche d'elle pour partir, elle lui demande :

- Tu connais cet homme ? - Bien sûr que oui, qui ne connais pas Girodano Mancini, c'est le fils du propriétaire. Lui répondit-il.- Tu parles de l'homme qui m'a parlé hier, Léonardo Mancini, c'est son père ? Demanda-t-elle pour être certaine.-Ben oui c'est son fils, tu ne connais pas cette famille? Dit-il- Non, je ne suis pas de cette région, je ne connais personne ici, encore moins des gens riches. Répondit-elle.- Ils ne sont pas que riches, ils détiennent toute la toscane. Il s'agit de la mafia Mancini, la deuxième plus grande mafia d'Italie. Fini de dire Tonio, avant de me dépasser et de tracer sa route vers chez lui.


Alba remarque que le beau Giordano, remonte sa vitre et que la voiture démarre. Elle émerge de son état végétatif et cours après Tonio pour le rattraper.


- Mais s'ils détiennent toute la Toscane, pourquoi ils s'embêtent avec un simple coffee shop ? Demanda t-elle surprise de voir ce genre de personnalité dans des lieux sans grand intérêt pour les gens fortunés.- Léonardo, à toujours penser qu'il ne fallait pas s'en tenir à une seule activité. Il veut que ses enfants soient capables de tenir des commerces de proximité. D'après lui, ça permet d'apprendre les bases du marketing et de la négociation. Précise Tonio.

Alba écoute attentivement ce que raconte Tonio et mémorise toutes ces informations. Elle sait d'avance qu'elle va devoir faire à nouveau face à cette montagne de muscle parfaitement dessinée. Elle secoue la tête pour se sortir de sa rêverie et se dit qu'elle n'est pas le genre de femme qui a le droit de goûter à une beauté pareil.

Une fois de retour dans son studio, elle prend une douche. Et sous la puissance de l'eau chaude qui coule sur son dos et enrobe ses courbes.

Elle repense malgré elle à ce dieu vivant. Elle se demande pourquoi il la scrute comme ça ? Pourquoi elle se sent mal à l'aise quand il est là ? Pourquoi elle à l'impression de se sentir attirée physiquement par cet homme ?

Sans vraiment réaliser ce qu'elle est train de faire, sa main droite glisse le long de son corps et se dirige vers son entre-jambe. Elle ne peut résister à l'envie de glisser ses doigts entre ses plis mouillés. Elle n'a jamais été autant humide et prête à se faire jouir toute seule. En quelques minutes de petits cercles sur son bouton, elle commence à sentir son orgasme monter le long de son corps. Un tremblement fort et déséquilibrant lui procure un plaisir qui l'a fait vaciller et presque chuter dans sa petite douche.

Elle reprend son équilibre en même temps que ses esprits et elle se sèche, tout en ne comprenant pas pourquoi elle pense à cet homme. Certes, il est très beau, bon d'accord, il est magnifique, mais elle ne la vue que deux fois et ils ne se sont même pas adressé la parole.

Pleine de doutes et de questions, elle va se coucher, le lendemain, une nouvelle longue journée de travail l'attend. Elle espère ne pas croiser encore ce fameux Giordano, pour pouvoir garder son calme et ses idées claires. Elle est certaine que le rouge lui monterais directement aux joues, juste à l'idée de le croiser alors qu'elle, s'est donné du plaisir sous sa douche en pensent à lui.

The mafia boss and the curvyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant